Dimanche 24 janvier : (suite & fin)

Quand Christophe arrive avec les sacs (facile, ils sont portés par l'employé de l'hôtel), Anne-Marie est en train de payer la chambre avec sa carte bancaire. Premier essai : annulé ! L'employé dit que ça arrive souvent et saisit manuellement sur le terminal bancaire, les numéros de la carte et cette fois, le paiement est accepté. Christophe donne en pourboire un autre billet de 50 pesos au porteur. Nous avons faim (forcément avec la taille du plateau repas de Martinair), mais nous n'avons aucune envie de reprendre la voiture et les restaurants des alentours sont déjà fermés (il n'est même pas 21 heures). Pour nos estomacs non encore "mexicanisés", il ne reste que le magasin Oxxo de la station essence en face de l'hôtel. Nous y trouvons de quoi préparer un hot dog (chaud), en self service, mais il nous a fallu demander confirmation à l'un des clients de la station, qui nous a répondu très gentiment. Ces premiers contacts avec les Mexicains sont vraiment excellents.

Réveillé à deux heures du matin, Christophe explore manuellement la carte du GPS pour trouver notre prochaine destination : Piste, près de "Chichen Itza". Il veut être certain de la programmation la plus précise de la destination, afin d'éviter une nouvelle galère. La veille, à tourner en rond pendant deux heures, nous avons déjà fait plus de 50 km. Nous n'avions pas sorti le câble d'alimentation du GPS, heureusement que la batterie interne a tenu mais elle était pratiquement à plat. Maintenant, le GPS est rechargé, ça peut toujours servir.

Le temple au sommet du Castillo à "Chichen Itza"

Lundi 25 janvier : "Chichen Itza !"

Quand nous rejoignons la voiture, Christophe découvre l'état lamentable de la serrure du coffre. Celle-ci a dû déjà être forcée (heureusement, pas depuis la veille). Par contre, il ne faut pas oublier de déverrouiller la voiture avant d'ouvrir le coffre, sinon ça déclenche l'alarme. En plus, le coffre est plutôt petit (nous aurions du prendre une catégorie supérieure ; quoique, puisque finalement nous avons pu gérer le problème), il est impossible de dissimuler complètement nos sacs dans le coffre. Ca nous oblige donc à revoir nos plans : pas de visite de site avec les sacs dans le coffre ! Ca nous obligera à passer les déposer à l'hôtel avant toute visite (soit en les déposant à la chambre ou en les laissant à la réception si la chambre n'est pas encore disponible, car d'après les fiches de réservation, l'enregistrement ne peut se faire, généralement, qu'après 15 heures).

Au passage, la prise allume-cigare ne fonctionne pas. Voilà encore un autre problème à gérer car la batterie interne du GPS ne tient pas plus de 2 heures. Comment allons-nous faire lors des grandes étapes ? Heureusement, cette question est vite solutionnée car, à part dans les grandes villes, il n'y a pas beaucoup de routes et on peut rouler tout droit, sans intersection, pendant plus de 50 km. Nous pourrons donc éteindre le GPS pendant ces portions de routes pour ne l'allumer qu'à proximité des villes.

Nous passons ensuite faire le plein à la station essence, forcément une Pemex car cette compagnie possède le monopole. Deux indices d'octane sont disponibles mais vu l'état de notre poubelle, la moins chère, la "regular", fera l'affaire. 250 pesos pour 35 litres d'essence, ça ne fait pas un peu beaucoup 35 litres d'essence pour un peu moins de deux tiers du plein ? Christophe n'a pas bien fait attention au début mais pourtant, ça semble être exact. Et ça le sera confirmée : la Chevy est une Corsa avec un très gros réservoir permettant une grande autonomie. Ce qui est plutôt heureux, car si on trouve, en ville, plusieurs stations Pemex situées à moins de 50 mètres les unes des autres, une fois sorti des villes, on peut faire quelques centaines de kilomètres avant d'en trouver une.