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YUCATAN du 24 janvier au 10 février 2010
Voyage du 24 janvier au 10 février 2010
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Dimanche 24 janvier : (suite)

Coté pneus, ça semble aller mais comme le soleil est maintenant disparu, l'éclairage au néon est insuffisant pour en vérifier l'état précis. Les sièges arrières sont tachés, la moquette à l'intérieur est à l'image de celle du coffre, le tableau de bord est incrusté de grasse. C'est une des voitures de location les plus crades que nous n'ayons jamais eues, un peu flippant quand on pense qu'il nous faudra faire plus de 2.400 km avec. En plus, en passant les clefs à Christophe, l'employé n'hésite pas à lui réclamer un pourboire. Les plus petites coupures que nous avons sont de 50 pesos (2 euros 50), nous lui passons un billet à contrecœur (par la suite nous nous apercevons qu'il s'agit de la paie d'une journée pour un salaire moyen au Mexique).

Pendant toute cette attente, Christophe a enregistré la position du loueur sur le GPS (pour le retour) et programmé l'adresse de notre premier hôtel : "70, avenida Lopez Portillo". Nous avons quand-même 20 km à faire, de nuit, en découvrant la conduite mexicaine au volant de cette épave dont le ralenti du moteur est approximatif. Le GPS nous fait remonter toute une avenue. Impossible de vérifier où nous sommes, il n'y a aucun panneau indiquant le nom de l'avenue aux croisements. Nous commençons à arriver en dehors de la ville (quelle ville d'ailleurs ?) mais nous sommes un peu rassurés car nous croisons de plus en plus d'hôtels. Sauf qu'à un moment, alors qu'il n'y a pratiquement plus aucun bâtiment (nous avions choisi un hôtel en centre ville), le GPS déclare : "au bout de l'avenue, faites demi-tour, vous êtes arrivés à destination !" Beurk !. Et bien sûr, aucun hôtel dans les parages. Nous avions acheté une carte GPS du Mexique, pour éviter de nous perdre mais là, nous sommes quand-même perdus. Ca promet pour les jours prochains !

Sur le papier de réservation de booking.com, figurent les coordonnées GPS de l'hôtel. Voyant en cette latitude et cette longitude, des chiffres magiques permettant de mettre fin à notre souffrance morale, nous nous empressons de les programmer. Nous redescendons (presque) toute l'avenue, puis le GPS nous fait tourner dans une petite ruelle sur la droite et nous fait tourner à gauche dans un ... chemin de terre ! Non, ce n'est pas possible ! Christophe ne veut pas s'engager de nuit dans cet hypothétique coupe-gorge mais Anne-Marie est convaincue que c'est le bon chemin ! Christophe entreprend quand-même de faire demi-tour. Le GPS recalcule un nouvel itinéraire pour nous faire tourner à droite un peu plus loin, puis de nouveau, dans un chemin de terre :-$.

Mais cette fois, il semble y avoir un grand building tout neuf au bout du chemin : bin non, c'est une université ! Il faut continuer encore plus loin, dans d'autres chemins de terre, au milieu des arbres. Anne-Marie est toujours convaincue qu'il faut suivre le GPS, mais nous passons entre des bâtiments plutôt délabrés (ou en construction, de nuit, pas évident de faire la différence entre une tôle ondulée d'un chantier ou d'un bidonville). Des gens discutent dans l'obscurité Beurk !. Christophe voudrait passer la marche arrière, mais il ne la trouve pas et le plafonnier ne veut pas s'allumer. Il faut ouvrir la portière pour l'allumer et hors de question de faire ça à cet endroit ! Christophe continue donc un peu plus loin, en marche avant, histoire de n'avoir personne autour de nous lors de l'ouverture de la portière. Heureusement, nous sommes vite au milieu des arbres et au croisement de deux chemins, nous pouvons enfin faire demi-tour.

Quand nous revenons devant le bâtiment de l'université, nous essayons de faire le point. Anne-Marie essaie d'appeler l'hôtel mais elle tombe sur un répondeur. Heureusement, le vigile de l'université est en dehors du bâtiment. Christophe sort avec la carte pour lui demander où est l'avenue "Lopez Portillo". Le vigile est bien embarrassé car ce n'est pas facile à expliquer. Mais, une jeune femme qui était en train de discuter avec le vigile, rassure rapidement Christophe : si nous attendons quelques minutes, nous n'aurons qu'à la suivre en voiture, elle nous amènera à l'hôtel. La meilleure nouvelle de la journée Love ! !

En fait, nous nous apercevons vite que nous avions déjà remonté l'avenue "Lopez Portillo", sauf que celle-ci fait 10 km de long et que le GPS nous a amené à une extrémité alors que l'hôtel est de l'autre côté. Mais ce n'est pas aussi simple que ça. La jeune femme ne sait pas où se situe exactement notre hôtel mais elle met un point d'honneur à le trouver. Elle essaie d'appeler notre hôtel avec son téléphone (en vain) et elle s'arrête à de nombreux hôtels pour demander la route. Lors d'un arrêt, nous lui disons qu'elle nous a déjà remis sur la bonne avenue que nous finirons bien par trouver, mais elle ne veut nous laisser que lorsque nous aurons trouvé l'hôtel. Nous avons mis presque deux heures avant de finir par trouver notre hôtel. En fait, il est vraiment au tout début de l'avenue, si bien que la jeune femme croyait qu'il n'y avait plus rien à cet endroit, si ce n'est le port pour les ferrys, et elle faisait demi-tour avant. Mais sa détermination a fini par payer. La jeune femme est vraiment contente de nous avoir rendu service et elle découvre les "deux bises" (sur les joues) à la française.

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