Le Castillo à "Chichen Itza"
Dimanche 24 janvier : "One night in Cancun !"
C'est cool les vacances, il faut mettre le réveil très tôt le matin, voir carrément en pleine nuit, pour aller prendre un avion à l'aéroport, qui est pratiquement désert à cette heure aussi matinale. A l'enregistrement, l'hôtesse nous fait remarquer qu'un des sacs est trop lourd (alors que nous n'avons que deux sacs en tout et pour tout, et que nous sommes bien en dessous des 4 fois 23 kg possibles). Nous transférons bien quelques affaires vers l'autre sac, mais elle préfère étiqueter notre plus gros sac avec seulement 23 kg, pour éviter d'avoir à payer une quelconque taxe en cas de contrôle.
Par contre, le système informatique de l'enregistrement nous envoie à une porte d'embarquement qui ne semble pas être celle qui sera utilisée. Après, quelques minutes d'attente, un employé de l'aéroport vient nous chercher pour nous ramener vers la bonne porte. Faut-il repasser par la case contrôle de sécurité ? Ouf, non ! Aujourd'hui, on peut passer d'un hall à l'autre de l'aéroport sans avoir à le repasser. D'ailleurs, comment ça sera à Amsterdam, point de départ du dernier terroriste volant en date ?
Lors de l'atterrissage à Amsterdam, nous nous rendons compte que l'hiver sévit toujours fortement dans le nord de l'Europe. Il y a suffisamment de neige, et il en tombe encore, pour perturber le trafic de l'aéroport dont de nombreux taxiways ne sont pas dégagés.
Quand nous arrivons près de la salle d'embarquement, celle-ci est entièrement séparée du hall et des détecteurs de métaux et des rayons X (pour les sacs "cabine") sont en place à l'entrée de la salle. Point de scanner corporel en vue, tant mieux ! Si on en croit les médias, les rayons X de ces scanners sont arrêtés par la peau mais les appareils délivrent quand-même une dose de rayons pas totalement inoffensifs pour la santé (puis, comment est calibré et vérifié l'appareil ? Franchement, il y a des méthodes plus naturelles, comme l'utilisation de chiens). Des agents de sécurité (un métier d'avenir) sont en train d'inspecter minutieusement la salle d'embarquement, en vérifiant le dessous des sièges, avant de se mettre en poste pour l'embarquement.
Lorsque nous passons nos cartes d'embarquement à l'hôtesse, celles-ci font bipper la machine : nos places dans l'avion ont été changées et nous sommes maintenant au rang n° 15, donc surclassé en classe "confort" (sans débourser 69 euros par personne ; ce qui était encore possible au moment de l'embarquement ou même au dernier moment dans l'avion). Nous n'avons rien demandé, nous ? Nous n'allons pas nous plaindre. De plus, le sac photo passe les rayons X sans suspicieuse vérification supplémentaire (c'est assez rare pour le noter ).
Dans la salle d'embarquement, nous restons sur le qui-vive car l'embarquement n'est pas ordonné par rangée de sièges (et pour une fois, c'est nous qui allons ennuyer les autres, parce que nous sommes au début de l'avion, les autres devront nous attendre pour passer ; non, ce n'est pas jouissif, c'est juste que nous aimons bien ranger notre sac photo, précautionneusement, dans le coffre à bagage et pour ça, il faut qu'il reste de la place avant l'arrivée de ceux ayant valise cabine + sac + masque Africain + sombrero + mandoline + 3 bouteilles d'alcool et 6 cartouches de clops achetées en "duty free" ; d'accord, c'est rarement à l'aller mais il faut mieux se méfier, sait-on jamais ?).