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ILE DE LA REUNION du 29 août au 19 septembre 2009
Voyage du 29 août au 19 septembre 2009
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Vendredi 11 septembre : Plongées n° 12 & 13

Ce matin, nous ne sommes que deux et nous ne savons pas où aller plonger alors que nous avons le choix total (à part la passe de l'Ermitage qui est trop loin). L'Antonio Lorenzo ? Gersende n'est plus sûre de savoir où nous larguer précisément. Nous pensons au sec à Zitte : Gersende estime qu'il y a bien mieux comme plongée (et pourtant, nous aimons beaucoup ce sec couvert d'anémones avec leurs poissons clowns). Anne-Marie voudrait faire une profonde mais sans avoir à faire de palier, c'est un compromis difficile à obtenir. Nous nous décidons enfin pour le nez du Pharaon. Nous pourrions faire une petite descente, tout en remontant rapidement sur le platier et n'avoir pas trop de palier. Sauf que quand nous arrivons sur la bouée, Gersende remarque de gros remous. Nous risquons d'être bien brassés et de ne pas pouvoir rester sur le platier. Nous allons voir derrière la pointe : les rouleaux se forment au niveau des bouées d'amarrage, impossible d'y plonger aujourd'hui. Gersende nous propose alors maison verte, un site où nous avons très peu plongé.

Le site ne se compose pas de canyon, comme le jardin des kiosques, mais ce sont des grosses patates de corail qui se dressent à gauche et à droite. Après la descente, nous prenons la direction du sud. Dès le début de la plongée, nous distinguons nettement le chant des baleines. C'est toujours aussi magique. Nous essayons de regarder vers le large, mais comme la première fois où nous les avons entendu, nous ne savons pas à quelle distance elles sont : 10 m, 20 m, 100 m ? La visibilité est bonne mais si elles sont à plus de 100 m, comme la première fois, il est inutile de les chercher. Autant profiter de ce nous pouvons voir, même si Anne-Marie pense que le son est plus fort pendant un instant. Nous croisons alors un turbot tropical (même modèle que la sole tropicale aux Antilles). Vers les 25 m, il n'y a pas grand chose et nous décidons de remonter, un courant semble nous attirer vers le fond, c'est bizarre et nous n'aimons pas trop ça. Très vite, nous revenons au gros trou de sable que Gersende nous avait indiqué pour nous repérer en fin de plongée. Tant pis, nous continuons la plongée, nous allons donc être fidèle à notre réputation. En allant de patates en patates de corail, nous observons des calamars. Un courant nous pousse vers la pointe au sel et nous dérivons très légèrement pendant que nous faisons le palier de principe.

Aussitôt la tête sortie de l'eau, nous sommes bien loin du zodiac mais Gersende arrive vers nous. Sa première question est : "vous les avez vu ? Euh, quoi ? Les baleines !" Une mère et son baleineau sont passés sur nos bulles, 10 minutes après le début de notre immersion ! Nous avons regardé vers le large, mais nous n'avons pas regardé au dessus de nous. Au moins, nous sommes contents d'avoir plongé avec le chant des baleines et de leur avoir servi de jacuzzi. Mais nous ne saurons jamais si ce drôle de courant qui nous entrainait vers le fond était du au déplacement de l'énorme quantité d'eau produit par les baleines ou si l'impression de les avoir entendu plus fortement correspondait au moment où elles sont passées au dessus de nous ? Et l'ombre qui nous a recouvert pendant un instant, était-ce un nuage devant le soleil ou les baleines ? (paramètres de la plongée : 26,7 m / 68 min)

Le midi, nous essayons un nouveau snack dans le centre de St Leu : "Chez Léonus", un ancien humoriste réunionnais qui vient d'ouvrir ce snack. Nous arrivons juste à temps, car derrière nous, toute la caserne des sapeurs-pompiers, défile. Il n'y a vraiment pas beaucoup de choix, juste le plat du jour, un rougail morue, servi avec du riz blanc. Rougail qui sera un peu difficile à digérer (quelques renvois dans le détendeur) et pas très relevé (le carry d'espadon en plat traiteur "Bourbon salaison" que nous avons mangé le soir était bien meilleur).

L'après-midi, Seb nous amène sur le site de plongée. Sophie venait à peine de nous accrocher à la bouée quand Seb aperçoit au loin une baleine. Tant pis, elle nous décroche et nous partons à la rencontre de la baleine. Ben, le patron d'un autre club de plongée de St Leu, est déjà sur place. Nous citons le contenu du SMS que Seb lui envoie : "... chance de cocu !". Mais, ce sont plutôt les clients de Ben qui ont de la chance, car ils sont à l'eau en palmes-masque-tuba pour voir la baleine. Nous n'aurons pas cette chance car la baleine vient de sonder. Aussitôt, Sophie chronomètre : 19 minutes d'apnée ! Et peu de temps après avoir émergée, la baleine re-sonde à nouveau. C'est donc reparti pour une attente d'une vingtaine de minutes (une baleine fait toujours des apnées d'approximativement la même durée). Nous ne pouvons plus attendre, si nous voulons faire la plongée et rentrer au port avant la nuit, il faut y aller.

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"2ème semaine subaquatique (6 / 8)"
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