Lundi 7 septembre : (suite & fin)

Nous passons ensuite au grand marché de St Denis : intérêt très limité, à part si on veut faire marcher l'artisanat malgache. Il y a même les voitures en canettes de Coca-Cola ! A midi, nous prenons un sandwich bouchons gratinés (la haute gastronomie réunionnaise ) au snack "l'Ile aux Sandwichs". La queue est longue pour arriver jusqu'au comptoir et encore là, la patronne est interrompue toutes les 30 secondes pour prendre des commandes de sandwichs venant, entre autres, du conseil général. C'est juste en face de "Castel Glacier" (voir chapitres suivants).

Nous montons ensuite au jardin de l'Etat qui vient d'être remis à neuf, avec de grands bassins bordés de palmiers royaux. Le jardin est très agréable, ombragé, l'endroit idéal pour se reposer quelques instants. Malheureusement, le musée est fermé le lundi, nous pensons que sa visite doit être très intéressante, mais nous ne sommes pas revenus à St Denis pour la faire.

Avant de quitter St Denis, nous passons par "Castel Glacier" : Anne-Marie choisit une glace deux "boules" : une "vanille - pépite de chocolat" et une "banane - pépite de chocolat", où les pépites sont très grosses. Christophe choisit un mélange banane (tout court) et patate douce (et c'est très bon). En parlant de "boule", c'est en fait une spatule qui est utilisée et la quantité de glace servie est imposante. 3 euros, les deux "boules", c'est raisonnable et les glaces sont vraiment très bonnes.

Nous quittons St Denis à 14h45 pour rejoindre St Leu, nous aurions encore pu continuer la visite pendant quelques heures pour dénicher les nombreuses cases créoles cachées à droite et à gauche de la ville, mais les courbatures de la randonnée-marathon de la veille se font bien sentir. Au départ, nous pensions qu'en 2 heures, nous aurions fait le tour de la ville. En fait, nous avons mis plus de 4 heures, avec quelques pauses, mais sans tout voir. St Denis est vraiment très intéressante et l'une des plus jolies capitales des DOMs. Par exemple, Pointe-à-Pitre n'est pas vraiment très jolie, mais le climat est beaucoup plus humide, ça n'aide pas forcément à la conservation du bois. Puis, Pointe-à-Pitre offre quand-même un marché aux épices haut en couleurs. Nous passons la fin de journée au bord de la piscine du gîte.

Météo de la journée :
Un nuage déverse sur nos têtes quelques gouttes vers 11 heures du matin, mais le grand soleil revient vite. Quelques nuages sur les hauts, comme d'habitude.

Mardi 8 septembre : Plongées n° 8 & 9

Le matin, nous nous immergeons au jardin des kiosques : diodon, murène, baliste titan (vision furtive), poissons clowns dans une anémone à la base d'une grosse patate de corail et un banc de poissons chirurgiens bagnards, pour ce qui sort de l'ordinaire. Nous nous sommes même pas perdus (paramètres de la plongée : 22,9 m / 62 min).

L'après-midi, alors que Pascal nous conduit vers les Arches, il aperçoit au loin, une baleine avec son baleineau, mais très au loin ; il a le coup d'œil. Ni une ni deux, il met les gaz à fond, direction le large. La baleine refait surface, nous distinguons nettement sa caudale mais elle sonde (normalement, elle ne doit pas plonger très longtemps car elle est avec son baleineau). Pascal coupe le moteur, nous n'avons qu'à attendre qu'elle ressorte. Nous gréons les blocs pour passer le temps. Mais la baleine en a décidé autrement et nous ne la revoyons pas ressortir, malgré plus de 20 minutes d'attente. Il faut se résigner à aller plonger, puisque nous sommes venus pour ça.

Pour cette plongée, on nous a adjoint un troisième membre dans la palanquée, Patrick. Pas chiant, car il nous suit, mais nos découvertes, extraordinaires pour nous, ne semble pas l'impressionner car il cherche du gros (il a heureusement vu une carangue, le genre de poisson qui passe rapidement en vous snobant ; la carangue n'est même pas venue poser devant l'objectif de l'appareil photo). Pourtant, nos découvertes sortent de l'ordinaire ! Ca commence par un poisson scorpion feuille rose, comme celui que nous avions vu en 2007. Passons le ptérois, c'est de l'ordinaire, pour passer à la suite de l'extraordinaire. En revenant au zodiac, sous un aplomb de la barrière de corail, alors que Christophe cherche à allumer sa lampe pour montrer un poisson ange empereur à Anne-Marie, le faisceau lumineux éclaire le fond des failles et quelque chose reflète la lumière : ce sont deux langoustes, bien enfouies au fond de la faille. Sans lumière, impossible de les voir. Ce sont les premières langoustes que nous voyons à la Réunion. Bon, la plongée est un peu gâchée, c'est vrai : c'est bien la première plongée où nous n'avons pas vu de murène  ! (paramètres de la plongée : 23 m / 59 min)

Météo de la journée :
Comme d'habitude, nuages sur les hauts et grand soleil sur le littoral. Une bonne houle bien marquée, surtout au fond, car en surface, les vagues ne se font pas trop remarquer.