Dimanche 30 août : (suite & fin)
En tous cas, nous achetons une bouteille de solution hydro-alcoolique : un rhum arrangé combava ! Nous achetons aussi des antidépresseurs : nous nous faisons la collection complète de plaquettes de chocolat Mascarin (à l'exception des fourrés). Cette collection comprend, bien sûr, du chocolat blanc au goyavier, du blanc à la vanille, du noir aux pépites de sucre de canne (excellent). Nous avons aussi trouvé des pâtes de fruit au goyavier et les barquettes traiteur de plats réunionnais. Nous n'achetons pas de fruit car ceux du supermarché ne sont pas très beaux. De retour au bungalow, la propriétaire nous explique le fonctionnement de la résidence. Elle nous a surclassés : nous avons donc un bungalow un peu plus grand que celui que nous avions réservé.
Après le déjeuner, nous comatons un peu (la nuit dans l'avion a quand-même été rude) jusqu'en début d'après-midi où nous trouvons la force d'aller jusqu'au club de plongée. Nous sommes déjà inscrits pour les plongées du surlendemain, mais nous voulons aussi nous inscrire pour une sortie baleine, la prochaine est prévue pour le jeudi 3 septembre. Nous espérons enfin les voir cette année. La fin de journée s'avère aussi active que la fin de matinée. Seule une première dégustation du rhum combava, amélioré d'une rasade de piña colada (jus d'ananas et lait de coco), nous incite à nous réveiller, le temps de manger un peu de rougail saucisses accompagné de sauté de mine, d'une part de gâteau à la patate douce et aux raisins (un peu compacte le gâteau) et d'un yaourt au goyavier.
Météo de la journée :
Beau et chaud, nuages vers midi (sur les hauts, ils n'ont pas atteint le bord de mer) et soleil de retour en fin d'après-midi.
Puissants antidépresseurs
Lundi 31 août : Première baleine !
Au programme, nous avions prévu la visite de St Denis. Sur la route, nous écoutons "Radio Freedom" et heureusement car nous allions tomber sur un énorme embouteillage, provoqué par une manifestation d'entrepreneurs de travaux publics. Ceux-ci ont chanté tous l'été (pour être exact, les années de construction de la route des Tamarins) et quand la bise fut venue (la fin du chantier), leurs gros camions bloquèrent la route à l'entrée et à la sortie de St Denis. Au passage, les camions citernes sont aussi bloqués et les stations services n'ont déjà presque plus de carburant dans leurs cuves. Donc, hors de question de continuer vers St Denis : ce n'est pas la peine de vider le réservoir dans les bouchons. Nous continuons jusque St Paul, espérant pouvoir monter en voiture jusqu'au Maïdo. Alors que dans le sens St Paul - St Pierre, un panneau de signalisation ne fait que son devoir en indiquant la sortie pour le Maïdo, aucun panneau ne signale cette même sortie dans l'autre sens sur la route des Tamarins. De plus, nous avons laissé notre carte routière dans le bungalow et comme nous nous sommes levés assez tard, les nuages recouvrent déjà les hauts en cette fin de matinée : inutile de gaspiller du carburant en tournant en rond sur les hauts, dans les nuages !
Nous décidons alors de rejoindre St Gilles, charmant petit port de plaisance de la Côte d'Azur... Euh ? Ah, non, c'est en Bretagne ? Si ! Il y a plein de crêperies ! Ah, non ! Toujours pas ? On est où là ? Dans les Landes, il y a une grande plage de sable avec des rouleaux ? Ah non, il paraît que c'est à la Réunion ! C'est vrai, nous avons mis plus de 10 heures d'avion pour venir de métropole et en une demi-heure de voiture, nous ne pouvons pas être arrivés sur la Côte d'Azur
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Tant bien que mal (les panneaux de signalisation manquent cruellement au bord des routes), nous arrivons au port de St Gilles. Le but est de trouver le magasin de plongée de Martine, une amie qui vient de s'installer sur l'île. Sans le savoir nous nous garons juste à côté du club de plongée (attenant au magasin) mais nous faisons plusieurs fois le tour du port avant d'enfin revenir sur nos pas et de trouver le bon club de plongée, au milieu de tous les autres clubs de plongée (la concurrence est rude).