Samedi 29 août : (suite & fin)
Sinon une solution, très simple et naturelle, s'impose : les salles d'embarquement et les vols naturistes ! Des vestiaires avant d'embarquer pour se déshabiller, les habits partent en soute et on les récupère à l'arrivée. Mais, il faut que les hôtesses de l'air soient aussi dans la même tenue pour que ça marche. Bin, oui, les intégristes musulmans ne pouvant regarder une femme nue, devront monter dans les avions en fermant les yeux et ils seront donc facilement repérables pour un contrôle plus approfondi. Mais il y a quand-même un gros inconvénient : si on cligne des yeux en passant le contrôle de sécurité, on aura aussi droit au contrôle approfondi ! Comme aujourd'hui les agents de sécurité sont mal formés, comment seront-ils formés au toucher rectal ? Aye, aye, aye ! Finalement, ce n'est peut-être pas une bonne solution, sauf pour les hôtesse de l'air (mais au préalable, il faut que les compagnies aériennes consolident la base de leur pyramide des âges ).
Alors, euh, après ce petit délire, revenons à nos moutons. A bord du Boeing 777, de beaux sièges, pas trop serrés (mais un peu quand-même), en simili cuir, mais pas d'écran vidéo individuel. Comme ça, nous dormirons au lieu de regarder les films. Nous décollons à l'heure pour Marseille où l'avion finit par se remplir entièrement de ses passagers (ce n'est plus comme en 2007 où la chikungunya avait fait fuir les touristes). Nous redécollons rapidement, l'attente n'a pas était trop longue (et c'est mieux d'attendre dans l'avion que d'aller prendre une correspondance à Orly). Des petits sacs que l'on peut accrocher autour du cou pour éviter de les perdre entre les sièges, avec écouteurs et un petit nécessaire de toilette à l'intérieur, sont distribués après le décollage. Le repas est plutôt correct. Un whisky-Coca en apéro et un verre de vin, ça devrait aider à trouver le sommeil. Sauf que l'alcool déshydrate et comme l'air de la climatisation des avions est très sec, ça n'arrange pas le problème.... Heureusement que les hôtesses (habillées) passent régulièrement avec de l'eau dans les rangs, mais il est quand-même difficile de dormir dans un espace aussi étriqué.
Dimanche 30 août : Surclassé !
Nous atterrissons à presque 7 heures du matin. Nous récupérons rapidement bagages et voiture de location. Nous avons été surclassé, nous avons le droit à une Clio diesel de 49.000 km, avec climatisation et éraflures sur presque toute la carrosserie (au moins, si un malotru nous fait une nouvelle éraflure, ça ne se verra pas).
A 8h30, nous sommes déjà devant la résidence "Les Pêcheurs" à St Leu. Avec la nouvelle route des Tamarins, un dimanche matin, nous n'avons rencontré aucun bouchon (en 2007, nous avions mis presque quatre heures). A 9 heures, nous essayons de joindre la propriétaire par téléphone : le numéro n'est pas attribué ! C'est quoi ce bazar ? Nous essayons de nous appeler (à notre maison en métropole) : le numéro n'est pas attribué ! Nous venons de changer de formule pour le téléphone portable (justement à cause des restrictions pour l'étranger de l'ancienne formule) et ça ne marche pas ? Nous essayons de trouver le moyen de configurer le téléphone en manuel, afin de choisir un autre opérateur. Bien sûr, aujourd'hui, les téléphones portables servent à écouter des mp3 ou la radio FM, à jouer, à se géo-localiser, à se blue toother, etc, etc. Tout, sauf entrer en communication téléphonique de manière simple, c'est à dire pour notre problème, avoir un menu direct concernant le choix de l'opérateur (pour être exact, de l'opérateur relayant notre opérateur absent à la Réunion). Avec Orange RE, ça fonctionne enfin et nous arrivons à joindre la propriétaire par téléphone.
Quand la propriétaire arrive, les locataires précédents ne sont pas encore partis mais nous pouvons laisser dans un coin, notre gros sac de plongée. Cela nous permet de fermer le coffre de la voiture et d'aller au supermarché situé à l'entrée de Piton St Leu. En ce dimanche matin, un monde fou est en train de faire leurs courses. Ils ont la grippe A ou pas ? Parce que les auditeurs de "Radio Freedom", que nous avons écoutée dans la voiture, étaient tous atteints, même ce monsieur à qui son médecin lui avait diagnostiqué une grippe A, mais sans faire de test de dépistage. Il remettait donc, légitiment, en cause le nombre de cas de grippe A déclarés à la Réunion (par la suite, nous avons appris comment le nombre de cas est calculé : les tests de dépistage ne sont prescrits que par quelques médecins sentinelles et ensuite, le nombre de cas global est calculé en fonction du pourcentage de cas rencontrés par ces médecins sentinelles ; les tests de dépistage ne sont pas prescrits systématiquement).