Murène perlée (Jardin de pirates - St Leu)

Samedi 29 août : Contrôles de sécurité !

A 15h30, l'enregistrement pour notre vol a déjà commencé. Quand nous mettons nos sacs sur la balance, nous avons 4 kg en trop. Heureusement, le matin même, Christophe est allé surfer sur le site internet d'Air Austral et a trouvé une page concernant une franchise spéciale de 20 kg pour les affaires de plongée (et justement, l'essentiel de nos bagages est composé de notre équipement de plongée - oui, nous pourrions le louer sur place, mais si c'est pour avoir froid après 30 minutes de plongée avec une combinaison 5 mm mal ajustée, nous préférons encore payer quelques euros supplémentaires pour l'excédent bagage afin de profiter pleinement et confortablement de chaque plongée, le plus longtemps possible). Le site internet manque juste de précision : comment s'appliquent ces 20 kg de franchise ? En plus de la franchise de 25 kg comprise dans le billet ? L'hôtesse dans un premier temps essaie d'esquiver : "il faut les déclarer avant le vol". Mais, justement, comme le site n'est pas clair, nous ne pouvions pas savoir. Elle nous dit ensuite, qu'il faut que ce soit dans un bagage spécial plongée : pas de chance, c'est justement un gros sac de plongée que nous avons sur le tapis. Finalement, comme elle ne sait pas comment s'en sortir, elle se simplifie la tâche : notre sac ne pèse plus que 23 kg au lieu des 27 réels. Dans un sens, c'est bien, nous n'avons pas de supplément à payer, mais si notre sac est perdu, le remboursement s'effectue en fonction du poids enregistré, nous serions perdant...

Cela dit, en partant de Toulouse, sur un vol quasi-direct pour St Denis de la Réunion, sans correspondance, le risque de perdre un bagage est moindre.

S'en suit la séquence "contrôles de sécurité". Comme le hall où nous avons enregistré vient d'être refait, nous ne trouvons plus la porte d'accès aux salles d'embarquement qui se trouvait derrière les comptoirs d'enregistrement. Nous rejoignons donc la porte qui semble commune pour toutes les salles d'embarquement. Et justement, une inscription indique bien que l'on peut rejoindre, normalement, notre salle d'embarquement par cette porte. De plus, les agents de sécurité ne nous font rien remarquer en lisant nos cartes d'embarquement. Nous passons donc le contrôle de sécurité, sans chaussure, sans ceinture, sans montre, sans pièce de monnaie... Le seul métal que nous avons sur nous est la tirette de la fermeture éclair de nos pantalons et c'est déjà trop : nous avons le droit à la fouille manuelle. En plus, les détendeurs de plongée que nous prenons toujours en cabine (pour cause de poids et de fragilité) les font tiquer. Mais, cette fois, le matériel photo numérique ne semble pas les ennuyer, c'est déjà ça !

Nous nous dirigeons ensuite vers notre salle d'embarquement. Et là, horreur, malheur, stupeur : une porte bloque le couloir d'accès à notre salle d'embarquement. Nous revenons demander aux agents : effectivement, nous ne pouvons pas rejoindre notre salle d'embarquement ! Il nous faut ressortir de la salle d'embarquement et chercher l'autre porte d'accès, maintenant dissimulé derrière la paroi qui a été montée derrière les comptoirs d'embarquement. Pour une fois que nous n'avions pas de correspondance à Orly, nous nous payons quand-même un second contrôle ! Et cette fois, le matériel photo est suspect, tout comme les détendeurs.

En revenant de voyage, nous avons appris dans les médias, qu'un kamikaze s'était enfoncé des suppositoires explosifs et s'était fait explosé avec un détonateur déclenché à l'aide d'un téléphone portable. Que vont donc inventer nos messieurs "sécurité" dans les aéroports ? Nous allons certainement avoir à supporter de nouvelles restrictions, mais lesquelles ? Nous tenons juste à faire remarquer que le détonateur devait avoir quelques parties en cuivre pour faire fonctionner l'électronique captant les signaux téléphoniques. Il devrait donc avoir moyen d'affiner les détecteurs de métaux ? Bon, il faut aussi avouer que c'était un techno-kamikaze mais, franchement, il a plus simple qu'un téléphone portable pour déclencher un détonateur (on ne va pas dire comment, non, non).