Samedi 11 juillet : (suite)
Nous finissons bien par trouver un snack (le "Prins Heerlijk", au rez-de-chaussée de l'hôtel "Prins Hendrik") qui prépare des petits-déjeuners : nous prenons un "breakfast sandwich" avec des œufs, du fromage et du bacon à l'intérieur (avec ça, nous aurons assez à manger jusqu'au soir) et un chocolat chaud. Le serveur semble surpris que l'on ne veuille pas de crème (chantilly) sur le chocolat et quand on nous amène les chocolats, une tonne de crème chantilly les recouvre.
Après avoir acheté la carte "I Amsterdam" (et s'être fait préciser qu'elle allait réellement nous offrir quelques avantages, comme ne pas faire de la queue à l'entrée des musées pour acheter les billets), comme il fait vraiment gris en ce début de matinée, nous décidons de visiter l' "historical museum". Quand nous arrivons devant celui-ci, il nous faut attendre un quart d'heure, car il n'ouvre, le samedi, qu'à partir de 11 heures. Nous en profitons pour faire un tour dans le quartier, nous sommes à proximité du marché aux fleurs. La visite du musée est très intéressante, des postes multimédia permettent de comprendre comment la ville d'Amsterdam s'est construite au fil des siècles, autour des canaux. L'histoire navale de la ville est aussi retracée au travers des tableaux ou d'autres objets exposés dans le musée. On y comprend ainsi l'utilité des crochets au sommet des façades des maisons d'Amsterdam : pour monter les marchandises dans les greniers. Les façades d'Amsterdam ont aussi la particularité de pencher en avant : pour éviter que les charges montées aux greniers ne viennent racler les murs !
Dans une des pièces du musée, on peut accéder au "clavier" d'un carillon. Il semble être opérationnel, des cordes relient les cloches au clavier. Aucun panneau n'en interdit l'utilisation et Anne-Marie a bien envie d'essayer. Mais Christophe n'est pas de cet avis et interdira à Anne-Marie d'essayer (et quelques minutes plus tard, un visiteur essaiera, lui, augmentant alors la frustration d'Anne-Marie).
Après l'"historical museum", nous partons visiter le Tropenmuseum, qui n'est pas si éloigné du centre, mais ça fait quand-même un bon bout de chemin à pied (la serveuse du bar où nous nous sommes arrêtés, nous avait conseillé de prendre le tram, mais nous avions décidé de ne pas activer le forfait de transport en commun de la carte "I Amsterdam" de suite, pour en profiter le dimanche et le lundi). Finalement, nous avons perdu du temps inutilement (même si la randonnée urbaine permet de voir plus de choses que dans un bus ou un tram).
Le Tropenmuseum est un musée d'anthropologie situé dans un bâtiment qui ressemble un peu au Grand Palais à Paris. Les différentes parties de l'exposition, sur trois étages, sont disposées autour d'un grand hall, tout vide au milieu du musée. Bien qu'intéressante, la visite nous lasse vite et le soleil est de retour, nous n'avons plus trop envie d'être enfermés dans un musée (nous ne risquons pas trop de le syndrome de Stendhal).
Nous décidons alors de revenir vers la gare en utilisant le tram (car de toute façon, lundi, nous utiliserons des vélos). A un guichet au milieu de la rame, il suffit de montrer nos tickets à une dame qui les taponne. En moins de temps qu'à l'aller, nous voici de retour à la gare où nous attendons un certain temps avant de récupérer nos billets au guichet de la compagnie "Holland International" (deux compagnies sont accessibles avec la carte "I Amsterdam" ; cependant la fille qui nous a vendu la carte nous a dit que cette compagnie était mieux). Si bien que le bateau est quasiment plein quand nous montons à bord. Les vitres de ces promènes-couillons ne sont pas déjà terribles pour les photos, mais en plus, nous nous retrouvons sur le bord des banquettes, au milieu du bateau, bien éloigné de la vitre. Le toit est bien ouvert, ça permettra de faire quelques photos... Nous aurions dû prendre nos billets et aller faire un tour, le temps qu'un nouveau bateau, vide, arrive (il y a des départs toutes les 10 minutes).
Par contre, la visite en bateau permet de repérer ce qu'il y a voir, pour le refaire à vélo pour les photos. Le bateau passe d'abord par le port (en eau douce), puis remonte le Prinsengracht, passant devant la plus grande église protestante d'Amsterdam (l'église Westerker), et forcément devant la maison d'Anne Frank dont la file d'attente pour la visite est impressionnante. La bateau bifurque ensuite dans un canal perpendiculaire afin de rejoindre le Herengracht, pour voir l'alignement des 7 ponts et déboucher sur l'Amstel pile-poil en face du pont-levis sur le "Nieuwe Herengracht". Nous remontons ensuite l'Amstel pour passer sous le "Munt plein" et déboucher sur le Singel, à côté du marché aux fleurs, et donc au pied de la tour Munttoren. Au final, nous passons devant la plus petite maison d'Amsterdam, une seule porte et une seule fenêtre.