Pub au guidon !
Vendredi 10 juillet : Premiers contacts !
Arrivés à l'aéroport d'Amsterdam, nous récupérons confortablement le sac que nous avions mis en soute. Et peu de temps après, nous sommes déjà dans le train direction la gare centrale d'Amsterdam. Le train passe au dessus de l'autoroute et c'est une première surprise pour nous : il existe des voitures immatriculées aux Pays-Bas, ne tractant pas de caravane ? Bin, oui ! Au printemps 2008, tous les Néerlandais que nous avons croisés sur les autoroutes italiennes, tractaient une caravane. Et l'été, c'est pareil dans le sud-ouest de la France ou en Catalogne ! Et là, ce n'est pas le cas, quel est ce mystère ? Où stationnent-ils leurs caravanes ? Il va nous falloir répondre à cette question pendant le week-end !
Nous avions prévu beaucoup de marge pour rejoindre la péniche après l'atterrissage à Amsterdam. Mais à 15 heures, nous sommes déjà devant la gare alors que nous n'avons rendez-vous qu'à 16 heures avec le propriétaire de la péniche. Anne-Marie nous fait faire un petit tour au centre d'information touristique qui se trouve tout juste devant la gare. Avec le sac que nous tenons chacun par une poignée, ce n'est guère pratique, il faut nous rendre à l'évidence : il faut aller le poser au plus vite sur la péniche !
Nous suivons alors le "Prins Hendikkade" en direction de l'est. Sur la gauche, il y a bien des quais un peu envahis par les mauvaises herbes et des péniches toutes rouillées. Anne-Marie trouve même le quartier une peu "craignos", se refusant de penser que notre péniche soit l'un de ces tas de rouille. Une dame sur un "house boat" nous appelle au loin : c'est pour nous aider, nous voyant bien perdu. Remis dans la bonne direction, nous trouvons enfin la boîte à lettre de la péniche. Seul souci, la boîte est au début du quai et il y a bien une petite dizaine de péniches amarrées autour du quai, dont certains tas de rouille. Anne-Marie repère une péniche "potable" mais il n'y a aucun moyen de savoir si c'est la nôtre. Elle se décide d'appeler par téléphone, même si nous sommes en avance d'une heure sur le rendez-vous.
Le propriétaire vient à notre rencontre. La péniche est amarrée à contre derrière deux autres péniches en bout de quai. Nous ne pouvions pas la voir depuis le quai. Et elle ne ressemble pas à un tas de rouille, loin de là. De plus, nous avons la vue dégagée sur le canal, une barque amarrée à contre de la péniche sert de terrasse. A l'intérieur, c'est vraiment très bien aménagé. Nous allons être bien pendant ces 5 jours. Comme le propriétaire n'a pas encore fini le ménage pour notre arrivée, nous nous contentons de déposer notre sac avant de repartir à la découverte d'Amsterdam (après une part de pizza prise dans un snack, les sandwichs de KLM n'étant pas vraiment très nourrissant).
Où allons-nous ? Au hasard, nous improvisons ! En partant de la péniche, en retournant vers la gare, nous apercevons d'abord le Waag, une sorte de petit château fortifié. Nous nous dirigeons vers lui, avant de bifurquer dans le quartier chinois. Puis, nous traversons la fin du Quartier Rouge avant d'arriver à la place du Dam où trône un symbole phallique (c'est le monument commémoratif des victimes de la guerre 39-45, euh, désolé...). Nous remontons ensuite la grande rue commerçante qui n'offre aucun intérêt et nous bifurquons alors dans une petite ruelle sur la droite qui semble plus intéressante. En tournant au hasard, nous arrivons à la place du Spui et nous apercevons alors au loin les abris, flottants, d'un marché : il s'agit du marché aux fleurs qui s'avèrera être le point central de nos randonnées dans Amsterdam, comme si tout s'organisait autour la tour Munttoren qui domine le marché. Nous continuons vers Rembrandtplein, en passant devant le plus vieux cinéma d'Amsterdam (bof).