Samedi 4 avril : (suite & fin)

Nous embarquons dans un taxi de marque Renault mais au modèle inconnu en France. Le chauffeur discute un peu avec nous, mais nous sommes très préoccupés par cette absence à l'aéroport (et aucune réponse au téléphone). C'est la première fois qu'un tel désagrément nous arrive, nous commençons même à nous demander s'il ne faudra pas louer une voiture le lendemain (au moins, les routes sont en bon état, et il y a de nombreux contrôle de vitesse, même à une heure du matin). Pour l'instant, nous allons vers l'hôtel qui est mentionné sur la fiche du voyagiste. Que l'on ait une réservation ou pas, nous espèrerons quand-même pouvoir y dormir. Nous aviserons pour le reste du voyage après une nuit de sommeil !

Heureusement, après 40 minutes de route, le réceptionniste de l'hôtel nous accueille avec nos noms (nous étions certainement les derniers clients attendus). On nous offre un jus de fruit (très "Tang", mais ça fait du bien). Le réceptionniste nous dit que le réveil est à 8 heures, le lendemain matin. Mais nous douterons par la suite : réveil ou petit-déjeuner à 8 heures ? En plus, nous ne savons pas qui nous devons voir. Nous programmons le réveil pour être à 8 heures au petit-déjeuner.

Dimanche 5 avril : Beau et chaud !

Très courte et mauvaise nuit : les basses d'une discothèque dans, ou très proche de, l'hôtel, a fait résonner les murs de la chambre toute la nuit. Et ça devenait de plus en plus fort au fur et à mesure ! L'appel à la prière à 5 heures du matin a représenté une courte et mélodieuse pause dans ce cauchemar aux rythmes occidentaux (cauchemar qui a continué jusqu'à, au moins, 7 heures du matin...)

Nous arrivons les premiers dans la salle du petit-déjeuner : un serveur nous demande "group ?" Euh, oui... Il nous dirige vers une grande table. Nous nous asseyons en nous disant que nous allons certainement déjeuner tout seul, car lorsque d'autres touristes arrivent, ils ne se joignent pas à nous. Au buffet du petit-déjeuner : houmous, caviar d'aubergine, fromage frais, mélange d'épices : les Jordaniens mangent salé le matin (il y a aussi les ingrédients sucrés pour occidental). Nous avons presque fini de déjeuner quand un guide s'assit à notre table. Ce n'est pas le notre, mais il nous présente Hanna, notre guide, quand il arrive. Nous changeons alors de table pour rejoindre notre groupe qui est arrivé au fur et à mesure.

Après le petit-déjeuner : briefing sur la totalité du circuit ! Petit point de mécontentement : la fiche technique et surtout la facture de "Club Aventure" stipule que la plupart des pourboires ont déjà été payés (moyennant 25 euros par personne). Mais Hanna nous dit qu'il faudra en donner un au guide local à Jérash (mais aussi à Dana, Pétra, etc...). C'est surtout que le prix de ces petites lignes supplémentaires et obligatoires de la facture de "Club Aventure" semble être très exagéré : genre 60 euros de transfert, alors que ça nous a couté 20 dinars jordaniens (22 euros environs). 25 euros de pourboire pour une dépense "réelle" sur place certainement bien moindre...

Après le briefing, Hanna contacte son agence (il travaille pour une agence, sous-traitante de "Club Aventure"). Il avait bien appelé la veille pour qu'on vienne nous chercher à l'aéroport, mais visiblement, il y a eu un couac. Il nous rembourse les 20 dinars de taxi.

A 10 heures du matin, nous partons pour Jérash (32°16'19.44"N - 35°53'28.37"E) : une grande cité romaine dont la visite débute par la porte d'Hadrien, une monumentale porte devant laquelle les touristes se massent pour se prendre en photo . Ensuite l'hippodrome : il n'en reste que quelques arcades sous une partie des gradins. Des faux combats de gladiateurs y sont organisés...

Nous arrivons ensuite à la porte sud de la cité, là où nous rejoint le guide local pour la visite. Aussitôt, nous arrivons sur la place ovale, surmontée par le temple de Zeus, à côté duquel se niche le théâtre.

Place ovale de Jérash, depuis le théâtre