Village de Ménard :

"Nouvelles Antilles" nous avait proposé deux choix sur Marie-Galante et nous avons choisi le "village de Ménard" (le moins cher), le site internet semblait attractif pour ce qui semblait être une petite résidence de vacances avec une dizaine de bungalows. Mais une fois arrivé sur place, le dépliant vante les mérites d'un hôtel "trois étoiles", ce que nous ne recherchons pas du tout... Le parc est joli, la piscine aussi (mais à quelques minutes d'une jolie plage), mais cela ne fait pas tout...

Le descriptif donné sur internet (studio comprenant une chambre avec lit double, climatisation et télévision, une kitchenette sur terrasse couverte, plaques chauffantes, cafetière électrique, réfrigérateur, et une salle de bain avec douche et toilettes), est exact mais il n'y a pas de moustiquaire sur les ouvertures (en plus, où est situé ce village, les moustiques sont très présents, nous nous sommes faits bouffer) et l'équipement de la cuisine est réduit au strict minimum : une casserole et une poêle très usagées, quelques assiettes. En bref, tout juste ce qu'il faut pour préparer le petit-déjeuner ! Un choc après le Maryjacktropic.

Aurions-nous pu penser que c'était calme ? ERREUR !!! Car un soir, le restaurant a organisé une soirée nord-africaine pour attirer la clientèle de toute l'île, avec orchestre et sono. Sauf que le restaurant est placé au milieu des bungalows et que la musique nord-africaine à 2 heures du matin, délivrée par une sono à fond... C'est sans commentaire ! Nous ne râlons pas à propos des musiques nord-africaines mais à propos du volume de la sono et de l'emplacement de la sono !

Nous sommes passés voir, de loin, le second choix que nous avions : l'habitation Bioche à Saint-Louis. Elle est déjà plus près des clubs de plongée (nous avons fait presque 900 km en 9 jours dans l'île de Marie-Galante) et la vue semble exceptionnelle. Nous aurions dû choisir cet hébergement.

Cela dit, si nous retournons un jour à Marie-Galante (ce qui devrait être le cas), nous choisirons certainement un hébergement du côté de Capesterre de Marie-Galante : moins de moustiques (grâce aux alizés), proximité des deux plus belles plages de l'île (plage de la Feuillère et plage de l'anse Feuillard ; même si la plage de Vieux-Fort nous a beaucoup plu, Christophe a une préférence pour l'anse Feuillard), proximité du club Ti'bulles, la ville de Capesterre semble bien plus dynamique que Saint-Louis qui était un vaste chantier.

Restauration :

Déjà dit et redit, mais nous ne pouvons pas faire autrement, puisque Dada est incontournable sur Bouillante. Pour 12,5 euros, le menu propose une entrée avec trois accras (les meilleurs accras du monde, préparés à l'ancienne, avec les petits morceaux de morue, épices, etc...) et salade (et quand il y en a, de l'avocat tropical fondant à souhait), puis un plat au choix (columbo ou fricassées) et en dessert, glace ou banane flambée ! Elle nous a fait le menu "langouste" à 35 euros avec une langouste de 700 grammes (au pifomètre) par personne. Attention : normalement, Dada ne prépare la langouste que pour ses enfants !

Dada, ses langoustes et nous...

Pour les autres restaurants de Bouillante : bof ! Ca nous a semblé être des restaurants pour métropolitains ayant le mal du pays, car le camembert frit (ou préparé autrement) est le plat incontournable de ces restaurants. Un jour, nous avons fait une infidélité à Dada et c'était une grave erreur car, pour cher (19 euros) nous avons eu une assiette dite antillaise, avec un demi-boudin noir, du crabe et du lambi farci (à la mie de pain, principalement).

Sur Grande-Terre, entre la pointe de la Grande Vigie et le Moule, nous avons mangé un très bon blaff de poisson chez Pinpin, à l'anse Maurice. Là aussi, le menu varie en fonction du jour. Les accras de chez Pinpin sont bons, pas aussi bons que chez Dada, mais c'est quand-même une très bonne adresse. Dommage que nous n'ayons repéré les punchs qu'à la fin du repas, sinon, nous en aurions pris un.