Vendredi 5 décembre : Glacial !
Pendant la nuit, l'avion a récupéré une grande partie de son retard : c'est seulement avec 20 minutes de retard que nous atterrissons à Orly. La nuit ne s'est pas trop mal passée, car nous avions eu les sièges près des portes, nous avons pu étendre les jambes (sans payer 50 euros).
Pas trop d'attente pour la correspondance, sauf au contrôle de sécurité : ils décident sur un coup de tête (ou alors, par pure ignorance, peut-être ?) que nos détendeurs (en bagage à main) sont des objets de détournement massif. Par contre, 10 kilos de fils électriques en tous genre et de batteries diverses et en multitude, ça ne les choque même pas ! Il faut être ferme et montrer que nous connaissons bien la liste des objets interdits en cabine, mieux qu'eux !
Qui pourrait croire, à part des idiots, que le détendeur de plongée est une arme très maniable et qui fait des ravages ? C'est certain Aqualung est une filiale d'Al Quaïda !!! Encore une chance que nous n'ayons pas pris le parachute de palier (avec lequel nous avons déjà eu des réactions assez extraordinaires de la part des ces personnes des contrôles de sécurité, mal formées), sinon, voici le scénario qu'ils auraient élaboré (extrait de la gazette d'Orly) :
"Après avoir pris le contrôle de l'avion en assommant les PNC (aux portes) et défoncé la porte blindée de la cabine de pilotage à l'aide de détendeurs Aqualung, deux plongeurs activistes ont jeté l'Airbus A320 sur le musée océanographique de Monaco. Ils se sont échappés en sautant de l'avion avant l'impact, suspendus à leur parachute de palier."
Nous allons proposer ce scénario pour le prochain James Bond : "Quantum of Silence !". Nous ferrons fortune et Christophe (bien sûr) choisira lui-même les combinaisons de plongée des James Bond's girls . Bin, quoi ? On n'a pas le droit de délirer ? Ils délirent bien eux, dans le cadre de leur travail en plus
!
Arrivé à la maison, il fait froid. Nous voulons retourner au soleil !