Mercredi 3 décembre : (suite & fin)

Quant aux occupants de la voiture de location, ils sont arrivées à la plage, n'ont même pas posé leur serviette et sont repartis en quelques minutes ! Yes ! Ca y est ! Nous avons la plage rien que pour nous ! Mais, c'est quoi ce bruit ? Ce ne sont pas les éoliennes qui tournent sur la falaise au dessus de la plage (et qui font beaucoup de bruit) ? Non ! C'est un hélicoptère de l'armée de l'air qui tourne autour de nous, pratiquement en rase-motte au dessus de la pointe de Tali où il fait fuir les chèvres. Décidément, la vie de Robinson Crusoé est difficile de nos jours ! A mon avis, "Seul au monde" avec Tom Hanks, c'est complètement bidonné !

Agoulous à midi et à Grand-Bourg. Nous repérons par où passer pour rendre la voiture le lendemain. Nous croisons justement la dame de la location de voiture qui comptait prendre une journée de congé, le lendemain. Nous nous mettons d'accord sur la manière de rendre les clefs si elle n'est pas à l'agence. Nous passons acheter des brochettes de poisson chez "Galante Traiteur" pour le soir (c'était si bon la première fois) mais il n'y avait pas de gratin de papayes, seulement du riz haricot rouge ou du riz épinard . Le choix est vite fait.

L'après-midi, nous retournons à la plage de Vieux-Fort, construire le projet "château de sable II" (le n° 1 n'ayant pas résister à la marée de la nuit). Cette fois-ci, nous voyons grand : premier rempart, port devant les murs du château, canal pour relier le port à la mer, phare à la sortie du canal. Nous prenons des galets ramassés sur la plage pour renforcer les défenses contre les vagues. Le soir, les vagues ont eu complètement raison du phare. Christophe en profite pour récupérer les galets et augmenter les défenses du château. Quelques vagues sont arrivées jusqu'au château et ont mis en eau le port, mais le château est toujours debout quand nous quittons la plage le soir (il y a eu un monde fou sur cette plage aujourd'hui, certains l'ont même confondue avec une plage de la côte d'azur en installant leurs serviettes à deux mètres de celles d'autres personnes, alors qu'il restait bien 700 m de plage inoccupée de l'autre côté !)

Météo de la journée :
Grosse pluie dans la nuit et les routes sont détrempées le matin. Quelques gouttes de pluie dans la matinée, mais impression de beau temps dans l'ensemble. Très bel après-midi.

Jeudi 4 décembre : Salle d'attente...

8h30 : nous sommes à Grand-Bourg pour rendre la voiture. La dame de la location n'est pas arrivée, et le terminal voyageur sur le port, n'est même pas encore ouvert. Christophe a le temps de faire quelques photos en ville. Pourtant, nous nous étions même arrêtés pour voir notre château de sable qui a bien résisté à la marée durant la nuit.

Quand le bateau appareille à 9h15, il met la direction sur : les Saintes ! Ca va être difficile d'être à 10 heures à Pointe-à-Pitre où nous avons donné rendez-vous au taxi. Et pourquoi allons-nous aux Saintes ? Pour déposer un groupe de papis-mamies pour la journée ! Oui, c'est bien, ils restent groupir (des décennies de pauvres cerveaux conditionnés par cette 7ième compagnie ; tout comme Anne-Marie et son goût pour le saucisson à l'ail), mais nous ne faisons pas partis de leur groupe, ce n'est pas la peine de nous bousculer au passage (ah, l'instinct grégaire !). En écoutant les autres passagers, Christophe apprend que ce n'est pas la première fois que la compagnie fait ce coup là : prendre une heure supplémentaire pour passer par les Saintes sans prévenir.

A 11 heures, nous arrivons enfin à Pointe-à-Pitre. Le taxi nous a patiemment attendu (Anne-Marie l'avait appelé pour le prévenir mais nous ne pouvions lui donner une heure d'arrivée, vu que rien dans tout ça n'était prévu). Il doit encore attendre un peu, car nous avons déposés nos valises dans un rack, afin de ne pas nous encombrer sur le bateau (nous avons bien fait, car en 1h45 de traversée, nous avons eu le temps de voir le paysage) et nos valises sont en dessous de celles des autres passagers.

Enregistrement à l'aéroport (deux bagages à 26 kilos, soit 5 kilos de plus qu'à l'aller, mais pas de surcharge à payer) et folle journée à l'aéroport. Le vol est annoncé avec une heure de retard (heureusement, nous avions demandé à avoir deux heures de battement à Orly).

Météo de la journée :
Des gros nuages sur les Saintes (ce n'est pas possible !). Il fait beau sur l'aéroport de Pointe-à-Pitre.