Dimanche 30 novembre : (suite & fin)

Malgré la présence de ces deux individus (vêtus) sur cette plage, nous nous éloignons de l'entrée de la plage. Celle-ci est même légèrement concave et nous trouvons un petit coin de sable, notre coin de sable à nous, caché derrière les raisiniers. Comme ça, nous ne voyons plus les deux autres personnes, nous pouvons nous croire seul au monde (puis, ces deux individus sont repartis assez tôt prendre leur bateau).

L'eau est d'une limpidité extraordinaire, nous voyons le fond sans problème. Le sable est moins fin que sur les autres plages mais c'est la rançon du succès pour avoir une eau aussi limpide. Pas de risque de marcher sur les patates de corail qui sont en grand nombre devant la barrière de corail, c'est à dire entre un mètre et deux mètres d'eau. Nous n'avons pas pris nos masques, il faudra revenir pour voir les poissons qui se cachent dans le corail. La houle vient se fracasser sur la barrière, dans des gerbes d'eau impressionnantes ! C'est l'une des plus belles plages de l'île. Mais, n'y allez pas, c'est notre coin de sable à nous  !

En repartant de la plage, nous nous arrêtons dans Capesterre. Une famille vend du sorbet coco de fabrication artisanale : excellent, même s'il fond très rapidement.

Météo de la journée :
Couvert pendant la randonnée, ça se découvre en fin de matinée. Ca se recouvre en début d'après midi et du ciel bleu revient quand nous sommes à la plage. Une bonne houle s'est levée.

Lundi 1er décembre : Plongée n° 15.

En arrivant au club de plongée, David nous demande si nous voulons toujours plonger. La houle de la veille est encore présente (mais bien moins forte) et la plupart de ses clients ont décommandé. De toute façon, par rapport au sec pâté, ce sont des conditions de plongée encore confortables ! Donc, nous, nous plongeons ! David nous propose de retourner sur Ti'Caye (21 mètres / 55 min.). De cette manière, pendant que nous explorerons la caye, David descendra directement sur le tombant, pour chercher les hippocampes. Ca nous va très bien.

C'est vrai que la houle nous secoue un peu sur le zodiac, mais au fond, nous ne ressentons presque rien (avec St Leu à la Réunion, nous avons l'habitude). Le seul point négatif est une visibilité moins bonne que les jours précédents (problème accentué par le passage de gros nuages devant le soleil), mais celle-ci reste bien supérieure à celle de nous connaissons en Méditerranée. Point positif : la houle a fait à nouveau bouger les soles carrelées. David a trouvé un hippocampe et dès que nous le voyons, il remonte au chaud sur le zodiac.

Ca sent la fin du séjour, dernière plongée, nous disons au revoir à David (notre matériel de plongée avait bien séché, sauf qu'il n'était pas encore tout à fait sec, surtout les back-pack des stabs et que nous avons dû ramener un à deux kilos d'eau même s'il faut certainement aussi compter sur l'humidité absorbée par nos vêtements, car les deux bouteilles de rhum et le cacao n'expliquent pas tous les kilos supplémentaires qu'ont pris nos valises au retour).