Mardi 25 novembre : (suite & fin)
Après le bain, nous partons à la recherche d'un endroit où trouver de quoi manger. Il y a une supérette à Saint-Louis (petite) mais nous sommes allés jusqu'à Grand-Bourg. A 19 heures beaucoup de magasins sont déjà fermés. Nous trouvons une supérette qui vient de se faire livrer : il y a des cartons partout au milieu des étroites allées du magasin. Un point positif : le sucre (produit localement) n'est vraiment pas cher (pour préparer le ti'punch). Il faudra mieux nous organiser pour le reste du séjour. Nous trouvons quand-même des boudins de poisson surgelés.
Nous essayons aussi de trouver le club de plongée (nous ne savons pas où il est, mais nous essayons de le trouver près du port, sait-on jamais ?). Nous ne trouvons cependant qu'un café internet / librairie, qui pourrait nous être utile pour décharger les cartes mémoire de l'appareil photo.
Avant de repartir, nous nous offrons un ti'punch au bistrot qui donne sur le port : la serveuse nous ramène la bouteille de Bielle (médaille d'or 2007), le sucre et le citron. Peu après, elle nous rapporte des glaçons. Ca fait moins traditionnel, mais avec du rhum à 59°, ça passera peut-être mieux ? Ce rhum a un second effet "Kiss Cool", enfin, pas très cool : ça réchauffe plutôt le gosier au passage du liquide. Il est quand-même très bon (encore un prétendant au titre du meilleur rhum du monde, difficile de faire un classement entre le Neisson, le Bielle et le "La Belle Cabresse"). Par contre, il monte vite à la tête d'Anne-Marie qui est presque à nous chanter la sérénade (ou "Air France, Air France..." ? Private joke !). En tous cas, elle parle fort dans la voiture au retour vers le nord. Il faut dire que nous n'avons mangé qu'un sandwich à midi et que sans rien dans le ventre, le rhum n'a eu que plus d'effet (les jours suivants, ça ne nous a plus fait le même effet). Heureusement, nous avions acheté des Tucs à la supérette, nous les mangeons rapidement avant de reprendre la voiture. Certes, avec juste un seul ti'punch, nous ne pouvons pas dépasser la dose "prescrite" par la sécurité routière, mais il vaut mieux en faire passer les effets au plus vite. C'est un rhum à boire avec beaucoup plus de modération que les autres !
Météo de la journée :
Ciel tout bleu, il fait très chaud sur Marie-Galante.
Quelques nuages sur la Guadeloupe.
Mercredi 26 novembre : Tour des moulins !
Nous passons en tout premier à Saint-Louis pour aller voir le club de plongée local. Nous trouvons le local mais pas de propriétaire à l'horizon, juste un tableau noir indiquant l'heure de la prochaine plongée : 13h45.
Nous descendons donc à Grand-Bourg pour aller voir l'autre club de plongée. La circulation dans Grand-Bourg est un peu difficile : il faut slalomer entre les poubelles qui ont été vidées de leur contenu sur la voie publique ! Les jardinières décorent maintenant le milieu de la chaussée au lieu d'orner le bord des trottoirs et des palettes en bois viennent finir la décoration. Est-ce Valerie Daminot qui est venue s'exercer à la décoration urbaine ? Si c'est le cas, c'est raté : l'effet "jeté d'huile de vidange" ne fait pas du plus bel effet sur certaines vitrines. Nous apprendrons qu'il s'agit d'une grève locale : une "puissante" famille de l'île (aux Antilles, une grande partie des activités économiques est tenue uniquement par quelques familles) s'est crue toute permise envers ses employés qui se sont fait licencier très indélicatement. Ce sont eux qui ont manifesté et refait la décoration totale des rues de Grand-Bourg...
Nous finissons par trouver le club de Grand-Bourg, qui se situe sur la plage de Grand-Bourg, donc entre le centre-ville et Capesterre de Marie-Galante. Ils se préparent justement à partir plonger. Le courant passe vite avec David, un blond aux cheveux longs. Nous nous inscrivons pour la plongée du lendemain, même si les locaux du club sont très rudimentaires (mais propres, le compresseur semble être en bon état). Ils ne font qu'une plongée par jour, ça résout comme ça nos problèmes de cartes mémoire.
Christophe découvre que contrairement à ce qu'il pense, le réservoir d'essence n'est pas en train de se remplir au fur et à mesure que nous roulons ! C'est juste que le niveau bas du réservoir est (inhabituellement) situé à droite de l'indicateur, du côté du "E" comme Empty, vide ! Il faut donc trouver au plus vite une station que nous avons du mal à trouver au village de Capesterre (alors que le plan de l'île indique bien qu'il y a une station à Capesterre et comme le nombre de rues de Capesterre est limité, il y a un souci). On nous indique qu'il faut remonter sur les hauts et nous trouvons enfin cette satanée station essence. C'est au lieu-dit les hauts de Capesterre. La DDE Marie-Galantaise a décidé de se distinguer en indiquant d'abord, en grand, le nom de la commune, et en dessous, en petit et entre parenthèses, le nom du lieu-dit. Il y a donc plusieurs "Capesterre" !