Moulin de Bézard
Mardi 25 novembre : 59 ° !
A 8h30, nous quittons l'appartement et nous disons au revoir à Mary et Jacky. A 9h30, nous rendons la voiture (rien à signaler, tant mieux !). On nous emmène en camionnette jusqu'au nouveau port passager de Pointe-à-Pitre. Pas si nouveau que ça car il est sorti de terre depuis 1998. Ca nous ennuie un peu, car nous ne sommes donc pas à côté du marché comme avant (ce qui était le cas avec l'ancien port passager). Nous n'en sommes pas loin, mais notre plan d'aller visiter, un par un, le marché tombe à l'eau. Nous attendons donc agement et patiemment, l'heure de départ de la navette pour Marie-Galante (au passage : Brudey, compagnie sur laquelle nous étions initialement prévus, a brutalement stoppé ses rotations vers Marie-Galante, "Nouvelles Antilles" avait rapidement réagi en nous renvoyant chez Jacky, les nouveaux bons d'échange sur l'autre compagnie, l'"Express des Iles")
12h45 : nous nous chargeons comme des mulets avec nos 6 valises et nous embarquons sur le gros catamaran. Nous laissons des valises sur le siège à côté de nous (normalement, les consignes de sécurité stipulent qu'il ne faut pas faire ça), mais personne ne nous dit rien. Seul souci : nous devons rester à côté de nos valises, nous ne pouvons pas monter sur le pont supérieur pour faire des photos à l'air libre, nous devons nous contenter de regarder la traversée via les hublots et supporter le télé-achat ventant les miracles d'un produit à base de bave d'escargot qui fait disparaître toutes les cicatrices (et contre l'atrophie des neurones ? ).
A Saint-Louis, le bateau fait un rapide stop, puis nous arrivons enfin à Grand-Bourg. Une dame nous attend avec un petit panneau nous récupérer notre voiture de location : une Hyundai Getz. Elle a deux fois moins de kilomètres que la Panda que nous avons eu en Guadeloupe, mais beaucoup plus de rayures (Christophe fait même rajouter des marques sur le capot), les plastiques intérieurs sont cramés par le soleil, les pneus présentent une usure dissymétrique mais le moteur tourne bien (le seul point positif de cette voiture). Comparativement, la Fiat Panda est très confortable !
Arrivé au village de Ménard, une femme de chambre nous montre le "studio" : un grand lit (literie pas trop mauvaise, mais il faut aimer un lit dur, il faut dire que des planches de bois font effet de sommier), une salle de bain assez spacieuse mais dont le tuyau de douche mériterait quelques réparations, et une petite terrasse sans vis-à vis mais avec une kitchenette réduite à sa plus simple expression. Rien pour faire sécher le linge si ce n'est une pauvre corde et deux (pas plus) épingles à linge. Il faut dire qu'il a des machines à laver à disposition : 8 euros ! Comme le petit-déjeuner : 8 euros (16 euros à deux). Ca explique peut-être pourquoi il n'y a que deux épingles à linge et une seule casserole... Mais, pour faire sécher le maillot de bain et les serviettes de plage, sommes-nous obligés de passer par la machine à laver ? Ce n'est que 40 euros la nuit en basse saison, soit le prix d'un Formule 1 dans une zone commerciale de banlieue. Ne nous plaignons pas trop !
Nous allons voir pour la première et dernière fois la piscine de l'hôtel (puisqu'il faut le nommer comme ça), car la plage de Vieux-Fort, de plus d'un kilomètre de long, est presque à côté de l'hôtel. Et 4 ou 5 personnes sur une plage d'un kilomètre, ça laisse de la place pour poser sa serviette ! Alors pourquoi jouer à la sardine auprès de la piscine de l'hôtel ? Pour la route qui longe la plage ? Il est passé 10 voitures en une heure, ça reste raisonnable. Le sable de la plage de Vieux-Fort est très fin, très blanc et donc, il est un peu remué par les vagues et l'eau n'est pas très transparente. Pour cette première baignade, nous avions pris les Palmes-Masques-Tubas, mais c'était inutile, l'eau est trop trouble.