Dimanche 23 novembre : (suite & fin)
Plongée de l'après-midi : rocher de la Vierge aux Saintes (16 mètres / 72 min.). Enfin, une plongée "Cool, cool, zen, zen" : deux serpentines, des gros poissons lézards, un thazard qui tourne sous le catamaran et plusieurs dizaines spirobranches pour ravir Anne-Marie qui a retrouvé son appareil photo. Les fonds sont beaucoup plus blancs que ceux de Bouillante, ils sont assez différents : beaucoup de grandes gorgones mais peu de grandes éponges vases. Certains ont vu des tortues.
Le retour à Bouillante est beaucoup plus calme, nous ne sommes plus contre la houle. A 18 heures, nous sommes de retour au club de plongée, nous passons commander une pizza "40 cm" au Ranch (pas avant 18h45, très précises ), car nous n'avons pas la force de nous préparer à manger, ni attendre le service dans un restaurant. Nous rinçons tout le matériel de plongée que nous mettons à sécher sur la terrasse et nous prenons une douche à l'eau froide, car il y a une coupure d'eau. Les 40 cm de la pizza sont rapidement englouties (le vendeur semblait surpris que nous commandions une pizza aussi grande), ainsi que des restes de poulet. Avec une plongée sportive, une plongée longue et un seul panini à midi, nous étions affamés ! Nous avons oublié les tourments d'amour, nous les mangerons le lendemain.
Météo de la journée :
Très beau temps, presque pas de nuages sur la Soufrière. Et sur les Saintes : pas un nuage !
Lundi 24 novembre : Pèlerinage...
Le matin, nous passons au club de plongée pour payer et faire signer les carnets de plongées : Didier nous fait un prix unitaire par plongée, inférieur à celui du forfait 10 plongées (29 euros, nous avons quand-même fait 22 plongées à deux). Puis, nous partons vers Trois-Rivières pour visiter le parc des Roches Gravées. Malheureusement, le lundi, le parc est fermé ! Nous passons, en pèlerinage, à côté du gîte de Bois Joli où nous avions passés notre premier séjour, ensemble, en Guadeloupe en 1995, et nous descendons jusqu'au port où beaucoup de choses ont changé (le restaurant qui nous servait de cantine à l'époque, est maintenant fermé).
Nous remontons ensuite vers le nord, par la côte orientale de Basse-Terre. Enfer et dame Nation : on ne peut plus faire les allées Dumanoir, une "deux fois deux voies" les contourne maintenant ! Une route monte maintenant à la troisième chute du Carbet. Nous avions initialement prévu de passer au parc floral du domaine de Valombreuse, mais finalement, nous nous dirigeons vers la pointe de la Grande Vigie, tout au nord de Grande-Terre (le côté obscur de la force). Nous y allons sans carte, nous nous trompons plusieurs fois de route et c'est à l'envers, par la porte d'Enfer, que nous arrivons à la pointe de la Grande Vigie, avec presque plus d'essence, les stations se faisant rares au nord.
Nous redescendons ensuite vers le Moule et nous nous arrêtons manger à l'anse Maurice, chez Pinpin. Les accras y sont moins bon que chez Dada, mais le blaff de poisson est délicieux : nous avons eu du "chat" (pas de félin, mais un poisson de récif) et du "grande gueule" servi avec du riz haricots rouges et du riz légume. En dessert : un bon flan coco sans la pulpe de coco, juste fait avec le lait de coco. 45 euros (avec les planteurs) : très correct !
Nous continuons ensuite vers la pointe des Châteaux, le temps d'admirer les vagues venant se fracasser contre les rochers. Nous nous baignons sur une plage côté mer des Caraïbes, en revenant vers Saint François, face à Marie-Galante. L'eau est chaude mais il n'y a pas beaucoup d'eau. Juste une petite trempette pour se remettre des courbatures du sec pâté.
De retour au gîte, nous profitons une dernière fois de l'ordinateur de Jacky pour transférer nos photos et nous prenons un dernier planteur chez lui avec le capitaine de week-end (vendredi-samedi-dimanche) du bateau à fond de verre. Nous refaisons nos valises : nous avons 6 sacs à transporter vers Marie-Galante !
Météo de la journée :
Beau sur Basse-Terre. Nuageux vers la pointe de la Grande Vigie, beaucoup moins de nuages sur la pointe des Châteaux. Nous nous prenons une bonne averse au niveau de Gosier. Le coucher de soleil sur Basse-Terre a dû être formidable, mais nous l'avons raté !