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GUADELOUPE du 15 novembre au 5 décembre 2008
Voyage du 15 novembre au 5 décembre 2008
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Dimanche 23 novembre : Saintes Plongées n° 10 & 11.

8h20, le catamaran largue les amarres : direction les Saintes. Un peu avant, Ryko nous avait laissés monter pour gréer des 15 litres. Une grosse erreur de notre part, car il sont très lourds (en encombrant, puisque ce sont des 15 litres) et nous ne savons pas comment modifier notre plombage : en descendant sur le sec pâté, nous allons avoir des paliers, il ne faut pas nous retrouver sous-lestés, mais un sur-lestage est autant à bannir.

La descente le long de Basse-Terre est plutôt plaisante : il fait beau, nous distinguons parfois le sommet de la Soufrière qui sort des nuages. En arrivant sur le phare de Vieux-Fort, tout au sud de Basse-Terre, Ryko nous dit que la houle dans le canal des Saintes ne semble pas trop forte, les vagues ne submergent pas le pied du phare. Pourtant il y a quand-même plus d'un bon mètre de houle, ce qui fait que la traversée vers les Saintes devient tout de suite moins confortable.

Gaëlle nous prête un kit de signalisation en surface au cas où, et elle prépare avec Ryko un mouillage avec deux bouées. La première bouée est reliée par un bout, et par Ryko, au haut du sec à 17 mètres. De cette bouée, un bout de 3 mètres de long la relie à la seconde bouée sous laquelle est placé le bloc de sécurité avec un lourd bloc de béton. Le but de l'opération : au "GO !" du capitaine, nager le plus vite possible pour attraper le bout entre les deux bouées.

Ryko nous avait dit que s'il n'y avait pas beaucoup de houle, il risquait d'y avoir beaucoup de courant. En effet Beurk ! ! Sitôt accroché au bout entre les bouées, nous nous rendons compte de la force du courant : celui que nous avons eu sur le Gustavia, c'était de la gnognotte ! Inutile de palmer, il nous faut tirer sur les bras pour descendre le long du mouillage dans un effort assez violent. Heureusement, que nous n'avons pas pris l'appareil photo. C'est à la limite de l'essoufflement que nous nous reposons quelques instants à l'abri derrière le haut du sec. Nous formons, tous les deux, une palanquée autonome, mais nous préférons suivre Ryko qui connait bien le site et qui sait se glisser entre les multiples failles du sec et ainsi éviter de ressentir les effets du courant (qui est moins fort au fond mais quand-même bien décoiffant). Les fonds sont très jolis, il y a une très bonne visibilité, le sec est couvert de gorgones. Nous passons à quelques centimètres d'un ange royale. Anne-Marie voit un crabe dans une des failles. Et surtout, une grosse tortue est posée sur le rocher à deux mètres de nous.

C'est vrai que c'est un des plus beaux sites de plongée de Guadeloupe. Malheureusement, nous ne pouvons pas en profiter très longtemps, car nous avons déjà bien entamé l'air lors de la descente et il faut remonter quand il nous reste 80 bars. Il y a, en plus, quelques minutes de palier ! En remontant, nous ressentons de plus en plus le courant, à 4 mètres, nous faisons "drapeau" accroché au mouillage. Comme nous étions les premiers à remonter, nous devons attendre que les autres palanquées finissent leurs paliers avant de remonter sur le bateau. Une attente qui nous paraît interminable, nous n'avons qu'une envie : lâcher le mouillage car, avec le courant et la houle, nous nous prenons des paquets de mer en pleine figure, le masque est plaqué contre la figure par le courant et il faut bien conserver l'embout en bouche, même à la surface ! Enfin, le bateau arrive pour nous récupérer : Ryko nous donne le "GO !" pour lâcher le mouillage. Il faut nager à fond pour rejoindre le bateau et s'accrocher au plus vite de l'échelle. Damned : le phare de Christophe se décroche de sa stab et la ficelle le retenant se prend dans les barreaux de l'échelle (il n'aurait pas dû le prendre sous l'eau). Enfin sur le pont, Christophe explose : "Plus jamais de plongée !" puis quelques minutes plus tard "Plus jamais de plongées dans du courant aussi fort !" Quant à Anne-Marie, elle nous sort un "Yes, j'y suis arrivée !" : bien une réaction de mec ! (ça c'est la phrase qu'Anne-Marie sort à Christophe quand celui-ci veut se dépasser, un tout petit peu, en randonnée). Christophe est complètement lessivé (à grande eau) : il ne ressent plus son bras droit, celui avec lequel il s'est accroché au mouillage ! Belle plongée (33,2 mètres / 22,6 min.) mais les conditions étaient limites !

Revenus aux Saintes, nous prenons des paninis à emporter (et un Coca-Cola pour redonner un grand coup de fouet après cette plongée) et nous partons faire des photos de la baie vers l'anse Mire. Puis, nous traversons à nouveau Terre-de-Haut pour aller vers le "nouveau" ponton et faire un panorama de toute la baie des Saintes. Nous achetons au passage des tourments d'amour à la goyave. Il y a pas mal de nouvelles constructions depuis notre dernier passage, dont un gros bâtiment, peint en orange assez fluo, qui ne fait pas très bel effet (cette couleur orange semble être à la mode dans l'archipel guadeloupéen).

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