Vendredi 21 novembre : (suite & fin)

Il a un peu moins de poisson que sur le Franjack, nous apercevons pourtant un capitaine derrière la timonerie (bin, non, pas celui qui tient la barre). Après 20 minutes au fond, il nous faut remonter, l'ordinateur commence à afficher des paliers un peu long. Et c'est pendant cette remontée, vers 20 mètres, que le plus beau spectacle de la plongée s'offre à nous : un banc de barracudas à quelques mètres du mouillage. Anne-Marie a envie de lâcher le mouillage pour aller nager et faire des photos dans le banc d'une douzaine de barracudas (qui l'aurait certainement attendu, il n'y a pas de doute là dessus ). Mais ce n'est pas l'avis de Christophe qui n'a pas envie de faire le long palier en pleine eau (car le courant nous aurait éloigné de manière irréversible du mouillage).

Après la plongée, nous allons à Bouillante pour retirer de l'argent au distributeur automatique de la Poste (il y a un monde !). En allant faire demi-tour au niveau de l'usine géothermique, nous découvrons une petite boucherie : nous y trouvons du boudin antillais (noir et blanc) très bien épicé . C'est dommage d'avoir découvert cette boucherie traditionnelle presque à la fin du séjour à Bouillante.

Au retour au gîte, Jacky a des problèmes avec son ordinateur (il a peur que ce soit à cause de nos manipulations de la veille). Mais en réalité, nous découvrons que ce sont l'ensemble des abonnés ADSL de Guadeloupe et Martinique qui n'ont plus accès à Google (Yahoo et les autres sites fonctionnent pourtant correctement et Google reste accessible par son adresse IP). Nous n'avons jamais vu un tel problème.

Nous allons manger à la Tuna : nous sommes très déçus, pas trop mauvais (la mie de pain est quand-même un peu trop présent dans les farces des crabes farcies et autres coquillages, puis un seul demi-boudin antillais, il ne vaut quand-même pas exagérer pour cette assiette antillaise à 19 euros !) mais beaucoup trop cher pour ce que c'est (58 euros à deux en rajoutant 7 euros de dessert et une bouteille d'eau, sans prendre de ti'punch). Ca nous apprendra à faire des infidélités à Dada !

Nous partons ensuite vers la plage de Malendure pour une petite promenade digestive (même s'il n'y a pas trop à digérer, peut-être le montant de la facture ?). La mise à l'eau des autres clubs de plongée de Malendure est très sportive. Omar a démonté le ponton de la plage lors de son passage mi-octobre 2008 et avec la houle présente aujourd'hui, les plongeurs de ces clubs sont obligés de faire une bel effort (avant la plongée) pour rejoindre les bateaux mouillés au large de la plage. C'est quand-même bien les "Heures Saines" (même s'il faut jouer un peu à l'équilibriste pour monter sur le bateau) . Quant aux restaurants sur la plage : les menus ne nous semblent pas très alléchants.

Nous avions prévu de faire le jardin japonais, nous passons voir mais la houle venant du nord ne permettra pas une plongée confortable, le site est trop exposé (l'eau aurait été trop brassée, pleine de sable en suspension). Nous allons nous abriter à la piscine, pour partir ver la pointe Carangue (23 mètres / 47 min.). Anne-Marie est malheureuse : le flash ne fonctionne pas ! Elle a oublié de l'éteindre après la plongée sur le Gustavia et il s'est déchargé. Elle se venge en faisant des petits films éclairés "à l'ancienne". La sortie de la piscine est un peu épique : beaucoup de sable en suspension, la houle se fait bien ressentir alors que le site est protégé de la houle par les îlets. Lorsque nous sortons de la langue de sable, la visibilité redevient acceptable, mais nous ressentons encore la houle qui, mélangée au courant, nous emporte assez loin (jusqu'où nous sommes allés en partant du jardin de corail), en une vingtaine de minutes. Il nous faudra bien plus de temps et d'efforts pour le retour. Nous croisons à nouveau un gros capitaine, une murène, un diodon et des monnaies Caraïbe. Bizarrement, pas de carangue en chasse qui aurait pu profiter du courant.

A 8h20, Anne-Marie s'endort : ça fatigue de palmer dans le courant ?

Météo de la journée :
Pas une goutte de pluie, mais nous n'avons pas vu un rayon de soleil. Une bonne houle est en train de se lever...