Jeudi 20 novembre : (suite & fin)
Pendant la plongée, nous avons croisé un capitaine (adulte) qui était escorté par un poisson trompette. Nous avons appris par la suite pourquoi les poissons trompettes agissent ainsi : pour se cacher derrière le poisson qu'ils escortent et lorsque le poisson escorté passe à la station de nettoyage, les poissons trompettes en profitent pour bouloter les crevettes nettoyeuses, les enfoirés !
Pour le midi, nous avions décidé de tester un autre restaurant. Les Suisses nous avaient indiqué la "Guinguette des Tropiques" : sauf que nous faisons demi-tour après avoir lu la carte (camembert frit, des plats métropolitains, un seul colombo de poulet qui ne doit pas remplir - nous nous trompons peut-être - le label "cuisine créole" que nous attendons). Nous essayons la Tuna : la carte semble proposer des plats sympathiques, mais la propriétaire vient à notre rencontre pour nous dire qu'ils attendent un banquet de 97 personnes ! Euh, merci de nous avoir averti, nous allons ailleurs, c'est à dire à la seule bonne adresse de Pigeon-Bouillante : Dada ! Et en plus, elle avait de l'avocat tendre comme du beurre (de Normandie, comme les camemberts ?)
L'après-midi, Hervé nous emmène à nouveau plonger sur le jardin de Corail (24 mètres / 64 min.). Un gros catamaran mouille sur la bouée juste à côté, ils carburent au beaujolais nouveau
! Nous nous demandons toujours pourquoi cette horreur se vend et se consomme ? Nous préférons largement consommer local avec un bon verre de planteur ! Il n'y a pas de courant, nous pouvons partir plein est pour espérer voir des tortues qui vadrouillent souvent dans ces parages. Anne-Marie oblique ensuite vers la droite, direction la pointe Carangue. Ce qui nous fait tomber dans un grand banc de platax qui se laissent facilement approcher et photographier (le mode TTL remplit pleinement sa fonction, en mode manuel, Anne-Marie n'y serait pas arrivée). Nous apercevons aussi sur une langouste brésilienne (une toute rouge, voir le récit "Martinique 2006", journée du 8 novembre), des murènes, etc... En sortant de l'eau, il pleut à verse, il fait plus chaud dans l'eau que dans l'air.
Le soir, nous essayons de vider les cartes de l'appareil photo sur notre disque dur : ça ne marche pas ?! Ce sont des cartes de capacité trop grande pour être lues par notre lecteur. Il faut donc faire appel à Jacky et surtout son ordinateur pour transférer par USB nos photos sur notre disque dur. Le chargement prend du temps et nous avons le temps de discuter avec Jacky qui nous propose l'apéro : un très bon planteur avec de la goyave et des petits morceaux de citron.
Pendant les prévisions météo, nous ne dormons pas encore ! Un exploit !
Météo de la journée :
Très beau soleil, le matin. Ca commençe à se couvrir vers midi et quand nous sortons de plongée, il pleut à verse, nous ne distinguons même plus la terre depuis les îlets. Dans la soirée, il pleut à nouveau mais ça s'est bien calmé.
Vendredi 21 novembre : Plongées n° 7 & 8.
7h45 au club. 8h00, nous ne sommes que tous les deux sur la bateau avec Ryko à la barre pour nous rendre sur l'épave du Gustavia (39 mètres / 38 min. dont 11 min. de palier) qui gît sur 40 mètres de fond à quelques encablures du Franjack. Après avoir mis quelques temps pour attraper le mouillage qui est très tendu par le courant
, nous nous mettons enfin à l'eau. Avec le ciel couvert, c'est assez sombre sous l'eau. Il ne faut pas lâcher le mouillage (couvert d'organismes urticants) pour la descente sinon, le courant nous emporterait. Nous arrivons par la proue sur le Gustavia et nous partons vers la poupe et l'hélice, en nous protégeant du courant derrière le flanc de l'épave. Nous ressentons une sorte de thermocline vers 40 m, le courant apporte de l'eau bien plus froide que les 28 °C auxquels nous sommes coutumiers (l'ordinateur a noté une température moyenne de 27 °C, soit un degré de moins que sur les autres plongées, mais au fond, nous avions 2 °C de moins).