Mercredi 19 novembre : Plongées n° 3 & 4.
Encore réveillés à 4 heures du matin, nous sommes à l'heure au club, à 8 heures moins le quart pour aller plonger (23,5 mètres / 44 min.) sur l'épave du Franjack, un sablier coulé par 23 mètres sur un fond de sable (vaseux). Un très gros diodon a pris ses appartements dans la timonerie à l'avant de l'épave. Carangue, thazard, gros labres, etc... Nous pouvons entrer dans la salle des machines (Anne-Marie a vu les placards et les toilettes, mais elle est entrée plus à l'intérieur de l'épave, mettant ses doigts on ne sait où, mais là où il ne fallait pas car ça la démangera un peu par la suite). Nous ne sommes que 5 plongeurs sur l'épave, ce sont des conditions parfaites pour découvrir cette épave (à la fin de la plongée, un autre bateau a déversé ses plongeurs, il y a un gros paquet de bulles qui remontent du fond ; c'est bien d'être parti plonger tôt le matin, un avantage des "Heures Saines").
A midi ? Bin, chez Dada pour goûter ses ouassous : il y a un supplément par rapport au menu, mais ça vaut largement le coup ! Avec la petite sauce à la tomate, parsemée de persil, épicée comme il faut : un délice !
Nous devions faire le jardin japonais, mais les Suisses que nous avons rencontrés le matin en allant sur le Franjack, avaient déjà fait ce jardin mais pas encore la piscine. Comme il s'agit de leurs dernières plongées (et nous, de nos premières), nous acceptons de retourner à la piscine (22 mètres / 53 min.). Nous mettons aussitôt le cap vers la pointe Carangue. Alors que nous sommes encore sur le sable, nous croisons un gros labre nageant sur le côté, sur le dos, à quelques centimètres de nous, ne se préoccupant pas de notre présence. Il faut croire que ça lui fait du bien car il est à la station de nettoyage : deux petits labres nettoyeurs s'occupent de lui.
Ensuite : trois crabes (presque des araignées), un poisson ange, un thazard et, en fin de plongée, un mérou tenant en son bec un calamar (à défaut d'un camembert frit, spécialité métropolitaine de Bouillante), toutes les tentacules du calamar dépassent encore de la gueule du mérou. N'oublions pas le capitaine en phase juvénile qui le fait ressembler à un St Pierre. Des palanquées ont vu une tortue, ce n'est malheureusement pas notre cas. Avant la plongée, nous avons appris que la sortie aux Saintes prévue vendredi est annulée, par manque de participant. Tant pis, nous ferons une autre plongée, comme par exemple le Gustavia à 40 mètres.
Après le dîner (poulet massalé avec la sauce toute prête achetée au Match), la lutte contre le sommeil reprend. Anne-Marie s'endort une nouvelle fois devant la télé et ne voit même pas les prévisions météo (qui annoncent du temps qui se dégrade de jour en jour, alors que nous observons le contraire. Pourvu que ça dure !).
Météo de la journée :
Beau ! Même pas une petite pluie, même pas...
Jeudi 20 novembre : Plongées n° 5 & 6.
La plongée du matin se déroule sur les sources d'eau chaude (43,6 mètres / 56 min.). Le briefing est assez simple : descendre plein nord jusqu'à une langue de sable à 40 mètres, tourner à gauche et nous devons tomber sur la première source dans une petite anfractuosité. Ensuite, il faut remonter franco sur 20 mètres et en suivant sur la gauche, nous devrions tomber sur la source à 23 mètres. Normalement, les Suisses connaissent (puis, le mec est niveau instructeur, il devrait assurer, non ?).
Nous trouvons facilement la première source, mais nous ne remontons pas assez vite, en suivant un peu les Suisses qui palment déjà au loin, très loin. A l'aller, nous ne voyons donc pas la seconde source, ce n'est qu'au retour en revenant vers les Suisses qui l'ont retrouvée. Celle-ci est beaucoup plus chaude que la première (l'eau à 28 °C de la mer des Caraïbes parait ensuite très froide). Fin de la plongée sur 15 / 10 mètres en fouinant dans les rochers.