La Soufrière

Dimanche 16 novembre : (suite & fin)

Une dizaine de minutes avant la fin de l'enregistrement pour le vol de Cayenne, l'agent d'Air France vient nous rassurer : ça va être bon ! En effet, nous sommes appelés dans les premiers pour avoir nos cartes d'embarquement. Nous voilà partis pour la Guyane, c'est presque dans la bonne direction, un peu au sud, quand-même.

Après 8 heures de vol, nous atterrissons à Rochambeau. Juste après l'ouverture des portes, un message à notre intention est diffusé : nous devons contacter le personnel au sol ! Bonne nouvelle : le vol pour Pointe-à-Pitre est confirmé, mais ils ne savent pas où sont nos valises ! Elles ont été enregistrées avec le numéro de vol AF620 pour Pointe-à-Pitre, qui a été annulé, et nous sommes à Cayenne ! Nous devons aller attendre devant les tapis de livraison, si nous ne les voyons pas arriver.

Pas de valise ! La personne du service bagage contacte Orly et Pointe-à-Pitre : personne ne sait où sont nos valises. Le mieux est d'attendre notre arrivée à Pointe-à-Pitre pour faire la réclamation de perte. Anne-Marie contacte par téléphone le loueur de voiture à Pointe-à-Pitre pour lui annoncer que nous arriverons par le vol de Cayenne, soit à 23 heures (au lieu de 15 heures). Elle fait de même avec le gîte à Bouillante. Christophe est tout fou : il est de retour en Guyane, 20 ans après son premier séjour. Anne-Marie lui offre un petit souvenir : des verres à ti'punch avec l'étiquette du rhum "La Belle Cabresse" (ainsi que "la Cayennaisse" et "Cœur de Chauffe" : rien que des bons rhums guyanais).

Quand nous enregistrons sur le vol pour Pointe-à-Pitre, l'hôtesse nous dit qu'elle a une bonne nouvelle : nos valises ont été retrouvées. Ils avaient continué les recherches et nos valises étaient quand-même dans l'avion avec nous (ce qui veut quand-même dire qu'ils ne savaient pas exactement ce qu'ils avaient embarqué à bord de l'avion ?). Anne-Marie va les identifier sur le tarmac et nous embarquons dans le vol pour Fort-de-France - Pointe-à-Pitre. Deux heures de vol pour Fort-de-France, une demi-heure d'attente dans l'avion, puis une heure de vol pour Pointe-à-Pitre.

A Pointe-à-Pitre, nous récupérons une Fiat Panda (très rapide tour pour vérifier les griffures, elle n'en a pas malgré les 27.000 km au compteur ?). Mais nous avons encore une heure de route sinueuse pour rejoindre Bouillante où Jacky nous attend. Nous laissons nos valises dans le séjour et nous nous couchons rapidement : ça fait plus 27 heures que nous sommes réveillés, même si nous avons un peu somnolé dans le vol pour Cayenne, un peu plus sur le vol entre Cayenne et Fort-de-France. Nous sommes très fatigués, mais nous sommes arrivés à destination sans perdre de jour de vacances. Au pire, nous perdons une journée de plongée, car le programme du lendemain sera assez simple : repos !

Lundi 17 novembre : Gwo dodo !

Grasse matinée jusqu'à 7h30 du matin (habituellement, avec le décalage horaire, nous nous réveillons vers les 5 heures du matin ; au moins, avec ce tour des DOMs, nous ne devrions pas souffrir du décalage horaire). Du lit, nous voyons la mer, il fait beau, nous sommes contents d'être arrivés dans des délais raisonnables. Tout le nécessaire pour le petit-déjeuner est dans le frigo, c'est sympa même si c'est prévu dans le contrat.

Nous passons au supermarché Match faire les courses de première nécessité : bouteille de Bologne (7 euros, plus chère que la bouteille de "La Belle Cabresse", bien meilleure, en Guyane), du sirop à la vanille, jus de fruit Royal (dont du mélange tout prêt de "piña colada", il n'y a plus qu'à rajouter le rhum), des glaces locales (un nouveauté depuis notre dernier passage, et en plus, elles sont très bonnes, un bon goûter pour notre 4 heures après les plongées), etc... Nous passons à la boulangerie juste à côté du Match pour acheter de quoi manger à midi, mais nous n'avons pas de fruits (ceux du Match ne sont pas très beaux).