Vendredi 9 mai : (suite & fin)

En reprenant la voiture, nous partons aussitôt vers Sorano, sans passer par Savona (une erreur car c'est la troisième cité du tuf). En arrivant, nous sommes un peu déçus car nous apercevons des bâtiments modernes, mais c'est la vue depuis la dernière épingle, juste avant d'entrer dans la ville, qui offre le plus beau point de vue sur la ville, elle aussi comme en équilibre au dessus d'une falaise de tuf (avant, on distingue parfois brièvement la ville aux détours des virages en épingle). Cette fois, nous nous arrêtons pour faire un tour dans la ville (et accessoirement manger une glace car Anne-Marie n'a pas eu sa glace quotidienne, la moins cher des glaces que nous ayons mangées, il faut dire que Sorano est très loin des grands itinéraires touristiques). Au hasard des petites ruelles, nous découvrons des habitations troglodytes (comme sur la falaise de l'autre côté du canyon formé par le Lente, une rivière qui a certainement pris son temps pour creuser le canyon, lentement ).

Au retour, Catherine se venge : elle nous fait tourner à gauche, à droite, vers l'est, vers l'ouest. Nous apercevons au loin, une cité fortifiée tout en haut d'une grosse colline à la forme assez bizarre (sorte de casque Allemand à pointe). Nous avons pensé que nous n'y passerions pas. C'était une grave erreur, car Catherine nous fait passer au pied de la cité, avant d'enfin, nous faire prendre la direction de l'est pour rejoindre l'autoroute qui nous ramène vers Florence. Il y a beaucoup plus de monde que le matin même sur l'autoroute après Libourne. Attention aux grosses berlines teutonnes qui déboulent à toute vitesse ! La Panda manque cruellement de chevaux et Anne-Marie pousse fort sur le volant pour l'aider à gravir les montées ou dépasser les voitures qui roulent à moins de 80 km/h. 600 km dans la journée, nous sommes de retour au gîte à 20h30 (nous étions partis à 8h30). Mais nous sommes très contents de cette balade pourtant épuisante.

Météo de la journée :
Magnifique beau temps. Et sans les nuages de 15 heures !

Samedi 10 mai : Le retour...

Lever 6 heures du matin, départ 7 heures, 360 km fait en 3 heures 20 minutes pour rejoindre l'aéroport de Venise depuis le gîte de Vinci ! Nous vérifions sur des balances de l'aéroport le poids de nos bagages. Nous avions lu sur un forum de voyage, qu'ils facturaient le surplus par bagage : par exemple, si nous avions droit, tous les deux à 2 fois 20 kg, si l'un des bagages dépassait les 20 kg, on payait une surcharge même si le total ne dépassait pas les 40 kg ?! Nous ne savons si c'est réellement vrai mais nous préférons répartir la charge de manière équitable dans les deux sacs (nous avons beaucoup plus de poids qu'à l'aller, alors que nous ne ramenons pas grand-chose : une bouteille de Chianti, 5 verres à café et du parmesan que nous n'avons pas fini).

L'enregistrement se passe un peu dans le désordre (avec les Français et les Italiens, ça fait un joli bordel). Nous essayons les bornes d'enregistrement automatiques pour éviter une longue file d'attente mais le logiciel est mal fait (il faut appuyer sur un bouton "OK" pour lancer l'impression de la carte d'embarquement de la seconde personne, alors que nous attendions sagement après avoir imprimé la première carte, et ces imbéciles d'informaticiens à deux balles, ont mis un "time-out" qui annule et bloque l'enregistrement). Nous devons quand-même passer par une hôtesse pour nous enregistrer ! Heureusement, en passant par le guichet "dépose bagage", nous n'avons quand-même pas à faire toute la file d'attente.

Vol retour sans problème, petite attente à l'aéroport de Lyon qui s'embrouille dans les panneaux d'affichage (nous avons eu peur que le vol vers Toulouse ait été annulé).

Météo de la journée :
Magnifique beau temps. Mais, les vacances sont finies, bouhhh !!! Nous ne voulons pas rentrer au boulot !

Vue depuis le gîte au petit matin