Jeudi 8 mai : (suite & fin)
Une chose est sûre, nous préférons nettement les sculptures aux peintures (encore plus, si le sujet peint est sur le thème de la "Madonna con il bambino" ou du troué"). Nous sommes toujours étonnés par la maitrise du sculpteur arrivant à reproduire dans un bloc de marbre, ou en bronze, un corps en trois dimensions avec autant de finesse. Aucune machine technologique d'aujourd'hui, n'est capable de rivaliser avec la main des sculpteurs (de la Renaissance Italienne). Quant à notre principal intérêt du voyage en Toscane, il s'agit bien sûr de l'architecture (53 photos du "Ponte Vecchio" ont été ramenées et nous ne comptons pas celles du Duomo de Florence).
Après le musée, Anne-Marie s'achète une glace chez Vivoli et nous continuons notre découverte de Florence : la "Chiesa Di Santa Croce" est remarquable, au bout d'une longue place dégagée (c'est vrai que le Duomo est un peu tassé, avec la baptistère et le campanile, il est difficile de prendre du recul). Nous notons aujourd'hui une présence accrue de touristes français : c'est le week-end du 8 mai (qu'ils en profitent, tant que le démolisseur de pont du MEDEF n'a pas encore agi). Nous hésitons longtemps pour monter au campanile : 6 euros par personne (nous ne considérons pas avoir de problème de pouvoir d'achat nécessitant le dynamitage de nos jours de RTT, mais nous faisons attention). C'est surtout que c'est haut, que nous sommes fatigués par la randonnée du matin et de la veille (et de toutes les randonnées urbaines depuis le début du séjour) et que 414 marches, c'est euh ... fatiguant, pour profiter d'une vue principalement axée, à cette heure de la journée, sur le dôme du Duomo (sans vue sur le "Ponte Vecchio" et avec les travaux sur la Galerie des Offices, la grue aurait gâché le panorama). Bref, nous ne saurons pas si la vue est mieux que celle que l'on a depuis la "Piazzale Michelangelo", car nous décidons de ne pas y monter. Nous partons ensuite vers les chapelles médicéennes accolées à la basilique "San Lorenzo", très austère de l'extérieur (et sous échafaudages). Cependant, nous profitons de la tranquillité de la place pour faire une petite pause dans un café.
Nous retournons ensuite au Duomo, espérant faire encore quelques photos avec la lumière du soleil couchant, mais c'était sans compter sur un gros nuage. Nous n'avons pas envie de quitter Florence, pourtant il nous faut reprendre le train. Nous nous jetons dans le premier train à destination de Pise (via Empoli). Christophe a quelques doutes car le train n'emprunte pas la même voie de chemin de fer qu'à l'aller. Le train s'arrête dans des villes par lesquelles nous n'étions pas passés à l'aller. Heureusement, en se remémorant le plan de Léonard, il semble que nous sommes dans la bonne direction. Christophe allume quand-même le GPS : à part Catherine qui n'est pas contente car nous ne suivons pas les routes goudronnées, Christophe est rassuré car nous allons bien en direction d'Empoli.
Météo de la journée :
Magnifique beau temps ! Malgré un gros nuage qui vient jouer les troubles fêtes pour la dernière photo du Duomo de Florence (un nuage de 15 heures en retard).
Vendredi 9 mai : La longue route !
Lever à 7h45, malheureusement pas au son du PDA qui a un faux contact avec la prise jack de l'écouteur. Première étape (et peut-être la seule) : "Massa Marittima". Catherine Tom-Tom commence à nous indiquer des raccourcis tordus, si bien que nous mettons par nous-même le cap sur "Cerreto Guidi" car nous commençons à connaître suffisamment la région pour ne pas suivre ses recommandations. Nous empruntons ensuite la FI-LI-PI jusqu'à Libourne avant de continuer sur un petit bout de l'autoroute, pratiquement déserte (à part un camion qui fait toute la route, car son chauffeur semble regarder un DVD, ou autre chose, posé sur le siège passager). Quand l'autoroute se termine, une SGC à 110 km/h, aussi belle que l'autoroute, continue de descendre vers le sud. "Cheese !" : c'était pour les flics à la station essence avec les jumelles ! Nous apercevons, au loin l'île d'Elbe (nous n'avons toujours pas vu la mer de près : nous longeons les campings qui bordent la plage, sans la voir).