Mardi 6 mai : (suite & fin)
Visite de la pinacothèque en 5 min. chrono. L'une des peintures a été trop rénové car nous avons l'impression de voir une peinture moderne (le côté flashy des couleurs) alors que l'œuvre date du XVIème siècle. Musée d'art sacré : 10 minutes d'attente entre 14h50 et 15h00, l'heure de son ouverture, et à 15h05, nous quittons le musée.
En arrivant le matin, nous nous étions arrêtés près du camping pour aller voir les Balze (falaises de sable), au pied du mur étrusque (la ville étrusque était 3 fois plus étendue que la ville actuelle). Nous avions surtout vu le mur étrusque et la vue sur la campagne, la falaise étant sous nos pieds. Quand nous repartons, cela tracasse Christophe qui voudrait en voir plus. Nous nous arrêtons à nouveau près du camping et Christophe suit le chemin un peu plus loin : il offre une vue sur Volterra, mal éclairée car les nuages de 15 heures sont de retour. Sur le retour, Christophe suit l'embranchement qui descend un peu le long du mur étrusque. Celui-ci s'arrête près d'une barrière amovible et un autre chemin, mal entretenu, continue après cette barrière. Celui-ci stoppe net, au raz de la falaise ! La vue sur la falaise dominée par le monastère de la "Badia Camaldolese" est impressionnante. Mais c'est finalement, en s'éloignant un peu de Volterra, par la route goudronnée qu'on a la meilleure vue sur les Balze.
Après un arrêt par un magasin d'usine d'articles en cuir (Anne-Marie s'achète un sac à main Tuscan's, une marque locale, pas une contrefaçon de sac de luxe), nous allons jusqu'à "Cerreto Guidi" pour visiter la villa médicéenne (entrée gratuite, indiquée dans le billet combiné du musée Leonardiano de Vinci). La villa est située au sommet de la ville. On y accède par un monumental escalier en brique. La villa semble fermée mais un panneau indique qu'il suffit de tirer sur une chaîne pour qu'on vienne vous ouvrir (tirer sur la bobinette et le grand méchant loup viendra ouvrir ?).
Nous n'osons pas mais un monsieur qui fait du jogging, nous fait signe de tirer sur la chaîne. Ce que nous faisons et dans les quelques secondes qui suivent, une employée nous ouvre la porte. Nous sommes les seuls visiteurs. Elle nous suit dans la visite des salles du rez-de-chaussée et c'est sa collègue, bien plus bavarde (mais seulement en italien, nous aurions aimé savoir parler un peu plus italien), qui nous suit pour les salles de l'étage et nous commente les peintures d'Isabelle de Médicis ou de Catherine de Médicis qui fut pendue par son mari (?). La villa renferme aussi une collection d'armes (plus ou moins anciennes) mais c'est la hauteur du plafond de la salle de bal qui nous impressionne. Pour finir la visite, nous passons par le jardin, tout à l'ombre. Nous découvrons sur le toit de la villa, une curieuse tour, où trône une statue.
Météo de la journée :
Ouf, il fait beau, même très beau malgré les nuages de 15 heures...
Mercredi 7 mai : Mise au vert !
Catherine Tom-Tom est loin d'être logique en Italie, car elle nous mène jusqu'à l'autoroute et nous fait sortir 10 km après être rentré, dans la banlieue de Lucques. Nous passons à nouveau devant les remparts de la cité, avant de nous diriger vers le nord. Une nouvelle route a été construite et Catherine, que nous n'avons mise au courant des mises à jour, n'est pas contente. Au hasard de la route, nous passons devant un grand pont avant d'arriver à Barga : le "Ponte Della Maddalena", avec une grande arche romane.
Le principal intérêt de Barga n'est pas la ville en elle-même (jolie quand-même), mais l'impressionnante vue que l'on a sur les Alpes Apuanes depuis le belvédère du Duomo (voir les photos panoramiques), avec une table d'orientation. Nous décidons ainsi de la prochaine étape de la journée : ce petit village, tout en haut d'une haute colline, en face d'un grand sommet rocheux.