Vendredi 2 mai : (suite & fin)
L'ascension de la "Torre Grossa" est assez épique car Christophe a le vertige et il n'y a pas de plancher entre la base de la tour, d'où l'on accède par le "Palazzo Comunale", et son sommet. Et l'escalier a les marches ajourées ! Et pis encore : il faut emprunter une échelle bien raide et bien étroite qui mène enfin au sommet (pratiquement impossible à passer avec un sac à dos, alors avec le sac à dos et le pied photo attaché au sac, l'opération est plutôt périlleuse). Mais de là-haut, quelle vue ! On surplombe la "Piazza della Cisterna", la "Via San Giovanni", les autres tours de la ville, etc... Ca vaut bien la petite frayeur de la montée (et de la descente).
Pour nous remettre de nos émotions, nous passons par la case glacier ("Gelateria di Piazza") : un monde fou, mais Anne-Marie en ressort avec de bonnes glaces, dont un sorbet au Vernaccia (le vin blanc fruité, spécialité de "San Gimignano" ; très bon sorbet ). Nous avons prévu après "San Gimignano", de retourner à Sienne pour refaire des photos sans nuages, mais ceux-ci sont encore présents, pas de chance ! Heureusement, le nombre de nuages n'augmente pas et les conditions sont moins pires que la première fois, si bien que nous pouvons flasher un peu sur la "Piazza Del Campo" et le Duomo, éclairé par une belle lumière rosée qui met en valeur la pierre rose de la cathédrale.
Avant de quitter Sienne, nous ravitaillons en victuailles dans une épicerie : proschuitto, bresaola (viande de bœuf séchée), poivrons grillés, olives (de belles et grosses olives), etc... Sur la route du retour, Anne-Marie taquine Catherine Tom-Tom qui décide de se venger en nous faisant changer de route (pour couper au court) : plus longue, mais passant au cœur du Chianti. Avec le soleil couchant, le ciel prend une couleur fantastique : rose, orangé... Avec les collines qui se dessinent sur plusieurs niveaux, les montagnes au loin, c'est MAGNIFIQUE ! Mais nous avons raté la météo, ce sera le suspense pour demain.
Météo de la journée :
Beau soleil. Vers 15 heures, quelques nuages arrivent (on les nommera d'ailleurs les nuages de 15 heures, car ce phénomène s'est reproduit presque tous les jours de beau temps). Ceux-ci disparaissent deux heures après.
Samedi 3 mai : "Il Semaforo !"
Première étape de la journée : Fiesole, sur les hauteurs de Florence. Catherine Tom-Tom nous fait passer par Florence, près du centre-ville. Comme il n'y a pas beaucoup de circulation (il est pourtant presque 10 heures du matin, la Florentin n'est pas matinal ?), Christophe décide de changer légèrement de cap en se dirigeant vers le sud de la ville. Comme nous sommes en voiture, nous allons en profiter pour monter à la "Piazzale Michelangelo" d'où il est possible de jouir d'une vue exceptionnelle sur Florence, pile-poil dans l'axe de l'Arno avec le "Ponte Vecchio" en ligne de mire, mais aussi le "Palazzo Vecchio" et le Duomo. Nous stoppons la voiture sans trop savoir si nous avons le droit de stationner : il y a des barrières pour accéder à des places de stationnement libres, mais aussi de gros trous entre les barrières pour se faufiler. Nous nous sommes donc faufilés, ce sont les rudiments de la conduite à l'italienne qui rentrent ?
Après la "Piazzale Michelangelo", direction Fiesole. Catherine Tom-Tom décide de nous faire passer par les plus petites routes possibles, entre deux hauts murs, avec une seule voie pour une rue à double sens. Nous ne savons pas comment nous ferons s'il arrive une voiture en sens inverse. Heureusement, la situation ne se présente pas. A Fiesole, nous trouvons facilement une place de parking, avant de suivre les panneaux indiquant le point de vue panoramique, un peu éloigné de la place principale (un café a une terrasse avec la vue qui va bien, mais c'est sa terrasse, dommage). La vue est moins bien que depuis la "Piazzale Michelangelo", mais elle embrasse toute la ville de Florence, légèrement recouverte par un voile de brume.
Après la vue panoramique, nous faisons un tour vers les ruines étrusques, mais ce ne sont plus que quelques fondations de murs. Au retour vers la voiture, nous nous apercevons que nous nous sommes garés sur des places réservés aux résidents. Heureusement qu'aucun papier décore les essuie-glaces. C'était étonnant d'avoir trouvé une place aussi facilement !