Vendredi 2 mai : Les villes "hérisson".
Première étape de la journée : Certaldo Alto. Nous garons la voiture dans la ville basse et nous empruntons le funiculaire pour monter à la ville haute (aller simple, nous comptons redescendre à pied le long des remparts). Le principal avantage de Certaldo : c'est très peu touristique pour une bien jolie ville, toute en briques, avec quelques tours, une belle porte monumentale, des remparts médiévaux (et non pas style Vauban). Sans oublier la vue, au loin, sur "San Gimignano", une ville qui ressemble à un hérisson, avec cette multitude de tours. Cependant, la visite de Certaldo Alto ne prend pas beaucoup de temps.
Toute de suite en arrivant sur "San Gimignano", nous sommes mis dans le bain : "San Gimignano" est une ville touristique, avec beaucoup de touristes ! Déjà, pour se rendre jusqu'au parking, c'est l'histoire d'un bon quart d'heure d'attente (en essayant de passer entre les autres voitures qui cherchent une place gratuite, la plus près possible de la ville, pour ne pas avoir à marcher). 2 euros l'heure (10 euros max.), c'est le prix à payer pour le parking, mais au moins, nous sommes tranquilles (d'accord, à Pise, nous avions trouvé le moyen, par le plus grand des hasards, de garer la voiture très près du Duomo, sur une place gratuite, mais on ne peut pas avoir la même chance tous les jours). Les places de parking sont un peu serrées, mais la Panda n'est pas très large, ça rentre facilement.
Nous entrons dans la ville par la porte "San Giovanni", qui est dans le prolongement de la "Via San Giovanni", l'artère principale de la ville, noire de monde. Plus nous remontons en direction de la "Piazza della Cisterna", plus la densité de touristes au mètre carré est importante. Si bien que nous décidons d'obliquer sur une petite rue sur la gauche, pratiquement déserte. Cette rue nous mène tranquillement à la "Piazza del Duomo", en débouchant juste au pied de la "Torre Grossa" du "Palazzo Comunale".
De la "Piazza del Duomo", nous redescendons vers la "Piazza della Cisterna", sans passer par la case l'"Arco dei Betti", qui est le point de blocage retenant les touristes venant de la "Via San Giovanni". Nous passons alors en mode hasard, pour explorer la ville, au hasard des petites rues. Au sommet de la ville, dans un petit parc, se tient un barbecue organisé par un parti politique (le parti démocrate, si nous nous souvenons bien). Nous aurions presque pu y manger en faisant l'incruste. Avec ces odeurs de merguez, nos ventres nous envoient un message clair : c'est l'heure du déjeuner !
Il y a beaucoup de restaurants sur la "Piazza della Cisterna", mais ils sont assez bondés. Finalement, c'est dans la petite rue que nous avions emprunté après la "Via San Giovanni", que nous trouvons notre bonheur avec une pizzeria logée sur une petite place, à l'ombre de grands parasols. Nous commandons une bruschetta et une pizza par personne (en souvenir du goût de trop peu à Vérone). Et quand nous finissons l'énorme bruschetta, nous n'avons déjà plus faim (la pizza passera quand-même ; 32,70 euros le repas pour deux avec un pichet de vin blanc et le capuccino pour Anne-Marie).
Après le repas, nous faisons à nouveau des petits tours dans les ruelles. Nous sommes pratiquement redescendus à la "Porta San Giovanni", avant de retourner nous poser sur des marches de la "Piazza della Cisterna" et attendre que le soleil redescende un peu de son zénith, pour monter à la "Torre Grossa" (car lorsque le soleil est au plus haut, il écrase tout et les photos ne sont pas terribles). Finalement, nous craquons vers 15 heures (c'est encore un poil trop tôt en cette saison pour le soleil, mais des nuages pointent leur nez, et sans soleil, les photos sont encore moins terribles). Bondieuseries dans l'une des salles principales de "Palazzo Comunale", mais il y a des fresques beaucoup plus coquines dans l'une des chambres : que fait donc l'homme à quatre pattes et la dame avec le fouet ? Véridique ! Ces fresques sont bien dans l'une des pièces du "Palazzo Comunale").