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TOSCANE & VENISE du 24 avril au 10 mai 2008
Voyage du 24 avril au 10 mai 2008
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Lundi 28 avril : Sienne, c'est plat ?

Avant de partir, nous attendons jusqu'à 9h30 pour récupérer les clefs du studio. Nous demandons ensuite à Catherine Tom-Tom de nous guider jusqu'à Sienne, sans passer par les péages (erreur). Après multiples détours et deux heures de route (sans compter l'attente au passage à niveau à Empoli), nous arrivons enfin à Sienne. D'après les souvenirs d'Anne-Marie, Sienne est plate (nous avons choisi Sienne parce que nous ressentons encore les courbatures de nos randonnées vénitiennes et que ne voulons pas trop nous fatiguer). Sauf que dans la réalité, Sienne est au sommet d'une colline. Heureusement, à partir du parking souterrain Ste Catherine, une série d'escalators nous mène pratiquement tout en haut. Il ne nous reste plus qu'à gravir l'impressionnant escalier qui se situe sur le côté de la cathédrale pour arriver sur son parvis, ce qui nous semble être le point le plus haut de Sienne.

Après un premier tour extérieur de la cathédrale (et de ses échafaudages), nous redescendons (nous sommes masochistes) en direction de la "Piazza Del Campo". La place n'est pas plate ! Elle a la forme d'une coquille St Jacques géante. Anne-Marie prépare le trépied pour faire un panoramique de la place avec son caméscope, mais aussitôt un flic lui tombe dessus : INTERDIT ! Alors qu'un photographe fait justement des photos au pied à côté d'elle. (nous rappelons que nous n'avons pas un caméscope professionnel). Elle essaie de lui demander pourquoi : pas de réponse, c'est interdit parce que c'est interdit ! Cela a comme effet de contrarier et d'énerver très fortement Anne-Marie qui fait aussitôt d'autres tentatives aussi infructueuses que la première. Aussitôt le flic orné de son (ridicule) casque blanc arrive vers elle ! On comprenait encore l'interdiction dans la cours du Palais des Doges, mais ici, au centre de la "Piazza Del Campo" ? Etranges lois "anti-trépied" (pour la petite histoire, en fin de journée, sans étendre entièrement le pied, Anne-Marie a fini par faire son panoramique avec le pied, mais elle est restée contrariée toute la journée) !

Les Italiens n'étant pas très carte bancaire, il nous fallait ravitailler en billets de banque (pour manger, payer le parking). Seulement, le distributeur de la "Piazza Del Campo" est hors service (refuse-t-il de donner de l'argent à ceux qui ont un trépied photo ?). Nous voilà donc partis dans les petites ruelles tortueuses et pentues de Sienne à la recherche d'un autre distributeur automatique (nous finissons nos derniers euros avec une part de pizza, car il commençait à faire faim : 3 euros, pas cher).

Nous finissons par abandonner cette recherche du Graal bancaire, pour visiter le "Duomo di Santa Maria Assunta". Le baptistère qui se situe sous l'abside de la cathédrale actuelle (sans file d'attente pour acheter les billets combinés avec les autres parties de la cathédrale ; ce qui n'est pas le cas du guichet de la cathédrale), montre avec sa crypte, que la cathédrale actuelle a été érigée sur un ancien bâtiment religieux du XIIème siècle dont il reste encore des fresques. A l'intérieur de la cathédrale, le plafond et les peintures du gigantesque dôme nous impressionnent beaucoup, ainsi que les mosaïques du sol. Nous continuons ensuite notre visite par le "Museo dell'Opera del Duomo" (pour chaque Duomo, cathédrale, on trouve le "Museo dell'Opera del Duomo", le musée des œuvres de la cathédrale). Désolé pour les puristes de l'art, mais c'est l'accès à la façade du "Duomo Nuovo" (une nouvelle cathédrale était en projet, à côté de celle que l'on peut contempler aujourd'hui ; du projet, il n'en reste que les façades) que nous avons particulièrement apprécié. De haut de cette façade, il est possible de contempler toute la ville, ses toits, la "Piazza Del Campo" et la "Palazzo Pubblico", la campagne environnante (c'est à notre avis - fort du vielle adage : "si tu veux voir le pont du Rialto, ne montes pas dessus !" - bien mieux que de monter au beffroi du "Palazzo Pubblico"). Par contre, impossible de monter avec des sacs photos, l'escalier est étroit et vertigineux ! Dommage que le dôme de la cathédrale soit sous des échafaudages.

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"1ère semaine en Toscane (3 / 10)"
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