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TOSCANE & VENISE du 24 avril au 10 mai 2008
Voyage du 24 avril au 10 mai 2008
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Dimanche 27 avril : (suite & fin)

Nous continuons la visite par la place située à proximité de la "Casa di Giulietta", puis nous descendons vers la citadelle et les arènes romaines (longue file d'attente pour les visiter, tant pis). Nous revenons vers la "Casa di Giulietta" (il y a un peu moins de monde), avant de manger des brushetta jambon, fromage, champignon (un goût de trop peu mais délicieux quand-même) dans un bar. Il nous reste encore 260 km d'autoroute (dire que nous sommes passés par Modena, sans passer par la case Ferrari ; le programme de la journée n'avait pas été décidé à l'avance, nous n'y avions même pas pensé ; au départ, nous ne pensions même pas passer par Vérone).

Un peu avant d'arriver sur Florence, à la frontière entre l'Emilia-Romagna et la Toscane, l'autoroute passe par une zone très montagneuse. Notre petite Panda consomme peu mais n'a pas un gros réservoir, il nous faut donc refaire le plein dans une de ses stations service nichées à flanc de montagne. La station est petite et il y a beaucoup de voitures, des voitures roulant dans tous les sens, garées n'importe où. Les pompistes semblent orchestrer ce bordel. Le premier nous demande d'avancer jusqu'à la pompe suivante, le second introduit le pistolet de la pompe dans le réservoir avant de disparaître (Christophe doit lui même raccrocher le pistolet sur la pompe). Un troisième pompiste l'accompagne jusqu'au lecteur de carte bancaire et enfin, c'est un quatrième individu qui encaisse, alors que le premier, revenu d'on ne sait où, venait d'entrer le montant sur la machine à carte bancaire !

Catherine Tom-Tom nous guide ensuite sans encombre jusqu'au gîte de Vinci qui est en plein milieu de la campagne, avec des vignes (du propriétaire qu'il traite de manière bio), des oliviers, les cyprès en haut des collines : un paysage 100 % toscan !

Après une micro-sieste pour Anne-Marie, nous partons voir le centre de Vinci, la ville d'origine de Leonardo Da Vinci. Un marché artisanal nous attend (oui, spécialement pour nous ;-)), où des producteurs de la région vendent des jambons braisés et fourrés aux herbes, qui ont l'air particulièrement alléchant. Sans oublier de parler des jambons de pays, des fromages enveloppés dans de la paille, etc... Nous en salivons d'avance (surtout Christophe).

Mais, un problème logistique barre le chemin entre nos papilles et ces jambons : pour cette première nuit au gîte, le studio n'était pas disponible et nous n'avons loué qu'une simple chambre, sans cuisine. Difficile de manger dans la chambre (histoire de mettre du gras partout) et Anne-Marie ne veut pas pique-niquer sur les bancs de la place du village (comme des clodos). Elle veut manger dans un restaurant où Christophe est certain de ne pas y trouver d'aussi bons produits. Heureusement, Anne-Marie finit par avoir une idée de génie (est-ce la patrie de Léonard qui stimule ses neurones ?) : il y a des tables de jardin devant le gîte, avec nos couteaux suisses, nos petits Tupperwares et les deux verres disponibles dans la chambre, nous pouvons nous débrouiller !

Sitôt dit, sitôt fait ! Nous repassons devant les stands des producteurs : l'un d'eux nous propose de goûter son jambon, le goût est aussi plaisant que l'aspect du produit. Nous lui achetons du proschuitto (qu'il coupe à la main avec un long couteau qu'il aiguise sans cesse), du salami (du vrai), du jambon braisé et fourré aux herbes, du pain toscan (sans sel). Un peu plus loin, on nous propose de goûter à du vin rouge : pas trop mauvais, nous en achetons trois bouteilles pour notre consommation locale au gîte pour les prochains jours (un peu piquant à l'ouverture du bouchon, il reprenait un bon goût, une fois aéré ; de toute façon, nous avons fini la première bouteille le soir même, un peu bourré, certes, si nous avions bu cette bouteille sur la place du village, ça aurait vraiment fait pochtron). Après ces achats, nous nous installons devant le gîte et nous mangeons nos victuailles avec le chat (non, nous n'avons pas mangé le chat ! Celui-ci nous accompagne en mangeant le gras du jambon) à la lumière du soleil couchant.

soleil

Météo de la journée :
Beau soleil. Magnifique coucher de soleil depuis le gîte en Toscane.

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"1ère semaine en Toscane (2 / 10)"
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