Samedi 26 avril : Vaporetto à gogo

8h00 : embarquement dans le bus, direction la "Piazzale Roma". 8h10 : embarquement dans le vaporetto, sur le Grand Canal. Arrêt au Rialto. Beignets avec un "Cioccolata calda" pour le petit-déjeuner. Direction la place Saint Marc pour la visite de la basilique. Elle n'est pas encore ouverte mais la file d'attente est déjà bien présente. Pourtant, il nous faut attendre l'ouverture de la consigne avant de pouvoir se joindre au troupeau. Nous tentons d'entrer au Palais des Doges pour profiter de sa consigne mais le billet combiné ne permet pas plusieurs visites du même lieu. Il nous faut attendre jusqu'à 9h30 que la consigne de la basilique ouvre enfin ses portes. Et quand nous rejoignons la file d'attente, celle-ci est encore plus longue (presque aussi longue que la veille, sauf que les gens y sont moins serrés, peut-être). Après 25 minutes d'attente, nous entrons enfin dans cette basilique à l'atmosphère très dorée. L'entrée dans la basilique est gratuite mais ce n'est pas le cas de toutes les parties. Nous nous contentons de voir le "Pala d'Oro", une grande pièce d'orfèvrerie (très chargée). En 10 minutes, la visite est finie...

Après la visite de la basilique, nous remettons le cap sur le Pont du Rialto : objectif, visiter le nord de Venise (quartier Canneregio). Mais en partant au hasard, nous dévions à nouveau vers l'est et c'est dans les environs de l'hôpital "Santi Giovanni e Paolo" que nous arrivons (presque à côté de l'arsenal). Nous achetons dans une boulangerie des petits gâteaux très secs, aux raisins secs (très bon goût mais très sec) que nous prenons le temps de manger au bord du canal devant la façade de l'hôpital sur le "Campo di S.S. Giovanni". Ensuite, nous faisons le tour de l'hôpital pour rejoindre "Fondamenta Nuove" (rive nord de l'île de Venise), afin de prendre le vaporetto direction Murano (en passant devant l'île cimetière).

Après quelques minutes de vaporetto, nous arrivons à Murano, une île aux édifices plus petits qu'à Venise (enfin, ça dépend des quartiers). C'est l'île où furent délocalisés les verriers de Venise, par crainte des incendies. Dès que l'on met le pied sur l'île, ce sont les fornaces qui drainent le flot des touristes (flot duquel nous faisons parti). Nous en visitons une, où un artisan crée en quelques dizaines de secondes un cheval en verre. Mais cela n'ira pas avec la déco de notre maison car nous sommes très suédois pour nos meubles.

Après avoir déjeuné sur le "Campo San Stefano" (des pâtes, très bonnes, à la langoustine et à l'encre de seiche), nous continuons la visite de Murano par l'église "Santa Maria e Donato", une église romane du Xème siècle, moins majestueuse que les églises vénitiennes, mais qui a beaucoup de charme (elle nous fait penser à St Sernin à Toulouse). Nous passons une bonne dizaine de minutes à regarder une barge mettre en place un pieux en bois tel qu'on en voit par centaines à Venise, avant de nous décider de rejoindre le quai d'embarquement pour Burano.

Après une petite heure d'attente pour embarquer à bord d'un vaporetto, nous sommes pratiquement sûrs de monter à bord de celui qui arrive. Mais une raison obscure fait que son pilote amarre le vaporetto quelques mètres plus court que les autres. Alors que nous étions au plus près de l'endroit où les vaporettos précédents avaient embarqués leurs passagers, ce sont les gens derrière nous qui embarquent avant nous. Alors que nous arrivions à quelques centimètres de la porte du vaporetto (dans une grande bousculade), un matelot la referme. Comme nous n'étions pas seuls à nous être fait avoir, la gronde monte parmi les gens qui attendaient et qui se sont fait brûler la priorité. Finalement, le pilote accepte à nouveau des passagers mais c'est dans le confort d'une boîte de sardines que nous faisons les 20 minutes de vaporetto pour rejoindre Burano.

La traversée de la lagune n'est pas très confortable mais quand-même bien plaisante. Après l'arrêt Mazzorbo, tout le monde descend à Burano. Le flot de touriste s'engouffre alors dans une rue mais nous préférons nous éloigner un peu pour souffler après ce passage "compressé". Quand nous reprenons la visite, nous prenons une rue différente et nous avons l'impression d'entrer dans la cour des habitants de l'île, aux petites maisons très colorées (roses, violettes, bleues, jaunes...). Les poignets des volets des maisons dessinent un cœur avec leur ombre. Après ce petit quartier bien calme, nous débouchons dans la partie touristique de l'île, avec les magasins de broderies. Nous n'avons pas envie de nous y attarder.