La météo (en novembre) :

Nous avons eu un temps exceptionnel : plusieurs jours sans pluie et de très nombreux jours où il a plu moins de 10 minutes. Au final, seulement trois demi-journées où des pluies plus importantes nous ont très légèrement ennuyées : des pluies chaudes et entrecoupées de belles et longues éclaircies (if suffit de mettre sa serviette dans un sac plastique et de continuer à se baigner). En Mars 2005, nous n'avions pas eu meilleurs temps !

On nous a dit que généralement, il fait beau un jour sur deux en cette période (un jour sans pluie et un jour avec pluie chaude). Statistiquement, le risque de cyclone est nul (depuis 1950, les 4 ouragans qui ont touchés l'île, sont survenus entre août et septembre).

Attention : ce ne sont rien que des statistiques et en novembre 1999, Lenny, un ouragan a sévi dans les Antilles (ses effets se sont très peu faits ressentir en Martinique). Par conséquent, nous pensons que par principe de précaution, il vaut mieux que vous restiez au froid en métropole, pour nous laisser les Antilles à nous tout seul .

Restauration :

Au nord, plein de petits restaurants aux menus à 14 euros. Cette année, nous avons testé "la Vague" à St Pierre : excellent colombo de cabri que l'on déguste au dessus de la plage. Le Central à St Pierre reste une valeur sure tout comme "la Cabane des Pêcheurs" au Carbet ! A la Datcha au Carbet, le kilo de langouste est maintenant à 52 euros du kilo ! Pour 2,4 kg de langouste à deux, nous en avons eu pour une fortune .

Au sud, c'est plus chère. Mais nous avons apprécié les poissons grillés avec la sauce chien de "chez Marie-Jo" à l'anse Dufour. Avec quelques accras en entrée, ti'punch ou planteur, une bouteille de Didier citron, nous en avons eu à 32 euros à deux : raisonnable et en plus, le digestif est offert (rhum vieux ou punch).

Nous nous sommes donc rattrapés en nous faisant, à l'appartement, des salades à l'avocat tropical (bonne période en novembre, on n'en trouve pratiquement plus en mars), du poulet boucané acheté au marché ou sur le bord des routes, du boudin antillais de fabrication locale et artisanale ! Même au supermarché, nous avons pu trouver des produits frais locaux de bonne qualité (boudins au poisson fumé).

Les jus de fruits tropicaux Royal ou "Montagne pelée" sont très bons et la qualité augmente encore avec les "Caresses Antillaises" !

Pour le rhum, toujours aucun soucis du côté du Neisson (il continue de remporter des prix internationaux) et la plupart des rhums martiniquais ont le label AOC (n'essayez pas de les comparer avec l'alcool à brûler nommé Bacardi, vous allez vous faire assassiner, ce qui est normal). Pour déguster pleinement ces rhums agricoles, il faut connaître comment ils sont servis. Nous n'avions pas encore rédigé un tel chapitre mais ça devient urgent car la patronne du Central à St Pierre nous a précisés ce qu'est un ti'punch, prouvant que les "métros" sont largement incultes sur ce sujet :

⌦ Ti'punch : de petit punch, un fond de sucre de canne (avec une goutte d'eau pour faire fondre le sucre), un zeste de citron vert et une bonne rasade de rhum agricole blanc, rien de plus ou de moins ! La meilleure méthode pour apprécier pleinement un très bon rhum agricole blanc comme le Neisson ! Avec du Depaz ou du Dillon, c'est déjà moins agréable (désolé). Si vous avez du Lamauny sous la main, ça passe encore  !

⌦ Le ou les punchs : (tout court !) des fruits qui ont macéré dans du rhum (en ajoutant parfois du sucre) et qui lui ont transféré leur goût. Généralement, ils sont servis en digestif mais un punch coco en apéro se laisse bien boire (exception qui confirme la règle). Les punchs sont ce qui est le plus proche des rhums arrangés que l'on trouve à la Réunion (car le Charrette ne peut pas se boire autrement !).

⌦ Le planteur : du jus de fruits (goyave dans les bons restaurants, sinon ananas ou orange), du sucre de canne (certains le remplacent par du sirop de grenadine, ça donne bon goût aussi) et du rhum (même du moins bon) agricole ou ambré. Pour forcer le goût, un peu de cannelle et de la vanille. Le but du jeu est de masquer le goût de l'alcool, les planteurs sont donc souvent traîtres !