Babouins (Wassadougou - P.N. du "Niokolo Koba")
Dimanche 2 avril :
A 7 heures du matin, Christophe se lève pour aller photographier les "malos" (hippopotames en malinké ; ce sont les gamins qui lui ont appris). Après le petit-déjeuner, nous partons visiter le village avec Moussa et l'ensemble des gamins qui nous prennent la main, enfin, les doigts comme d'habitude. Nous essayons de parler avec eux mais la réponse aux questions est souvent "oui !". "Tu vas à l'école : oui ! Tu es dans quelle classe ? Oui !". Ce n'est pas bien grave, nous arrivons quand même à connaître leurs prénoms.
Ensuite, 130 km pour rejoindre l'hôtel de Wassadougou, agrémentés de quelques babouins le long de la route (à droite ET à gauche du camion pour une fois). Nous sommes arrivés à l'hôtel pour midi et pique-niquer. A 17 heures, nous partons sur la piste d'accès à l'hôtel pour faire quelques photos, seuls, pour ne pas avoir de bruit (et essayer de faire des photos d'oiseaux). Peu après avoir croisé une personne qui coupait les palmes pour en faire de la vannerie, nous apercevons un premier groupe de babouins traverser la piste. Nous essayons de nous rapprocher mais ceux-ci secouent nerveusement les branches d'un arbuste en guise de mise en garde. Nous revenons sur la piste et nous apercevons très vite un autre groupe au loin que nous essayons de suivre : nous distinguons clairement un gros mâle de belle taille, tenir une mangue dans sa gueule à moins de 10 m de nous.
Nous ne comprenons pas la réaction des babouins, ont-ils peur ? Ou se sentent-ils capables de nous affronter (ce qui n'est pas notre cas) ? Nous nous en méfions tout en essayant de tirer quelques clichés. Mais très vite, nous apercevons que d'autres groupes de babouins ont rejoint les parages et nous sommes pratiquement encerclés. Nous décidons alors d'élever la voix pour voir leur réaction. Ils semblent avoir peur des hommes mais ils continuent à nous observer. Nous décidons donc de revenir sur nos pas afin de retourner près du coupeur de palme (il doit savoir la conduite à tenir face aux babouins). Nous nous rendons compte que certains groupes de babouins nous suivent à travers les bois, tout en tenant une certaine distance de sécurité. Lorsque nous revenons au niveau du coupeur de palme, les babouins ne nous suivent plus. Nous sommes tentés de retourner au contact mais As nous a demandé d'être rentré à l'hôtel avant la tombée du jour et il déjà 18h30, il ne faut plus tarder. Nous arrivons à l'hôtel à la tombée du jour. Le lendemain matin, en quittant l'hôtel, nous croisons à nouveau nos babouins et tout le monde est surpris par le nombre de babouins, il y en a beaucoup ! Bin, oui? Et nous étions à pied au milieu.
Calaos à bec jaune (Wassadougou - P.N. du "Niokolo Koba")