Entrée du parc national du "Niokolo Koba"
Mercredi 29 mars :
Après 2 heures de camion, nous arrivons à l'entrée du parc national du "Niokolo Koba". Nous embarquons une guide animalier (As ira s'asseoir dans la cabine, il est de repos aujourd'hui). Le "Niokolo Koba" est une immense forêt, assez dense, d'arbustes et de palmiers. Nous avons donc du mal pour voir les animaux entre les branches. Heureusement, comme nous sommes en fin de saison sèche, la plupart des animaux se rassemblent autour des points d'eau, ce qui n'empêche pas d'en voir ailleurs, le long des pistes. Phacochères, babouins (beaucoup, beaucoup), cobes de Buffon, cobes Defassa, des singes verts et beaucoup d'oiseaux dont un magnifique rollier d'Abyssinie qui pose à 50 cm de nous sur une branche (à gauche du camion, il a compris que les connaisseurs sont de ce côté du camion), oies de Gambie, aigles pêcheurs, pintades vulturines, marabouts, vanneaux...
Le matin, sur la Gambie, quelques hippopotames nous ont snobés : ils n'aiment pas le vent chaud et ne laissent dépasser que le haut de leurs oreilles. Dans l'après-midi, nous traversons à pied le pont suspendu au dessus du "Niokolo Koba". En fait, le principal intérêt est de rejoindre une marre où s'abreuvent une quantité impressionnante de babouins, avec quelques phacochères de belle taille.
Pour le soir, nous plantons les tentes à côté d'un campement abandonné au bord du fleuve Gambie et d'une grande cage qui abrite un pauvre léopard qui a été recueilli suite à la mort de sa mère tuée par des braconniers et qui n'a pas pu reprendre une vie sauvage, incapable de chasser par lui-même. Il n'a à manger que deux fois par semaine, le parc n'étant pas capable de lui fournir de la viande plus souvent. Nous aurons du mal à nous endormir car il fait encore plus de 40 °C dans la tente à 10 heures du soir, malgré les quatre gouttes de pluie qui sont tombées !
Cobe de Buffon ("Niokolo Koba")