La réserve Cousteau
Vendredi 14 octobre : Vol pour Pointe-à-Pitre
Alors que nous sommes en train de rejoindre le terminal de l'aéroport, l'A380 dont les essais en vol ont commencé en avril, décolle juste sous nos yeux : c'est vraiment un très gros avion (mais ce n'est pas le plus gros au monde). Pour le moment, ce qui nous préoccupe est plutôt la grosseur de notre bagage : avec le matériel de plongée, incluant le caisson photo, nous en avons pour 42 kg et nous avons encore en tête la surcharge que nous avons dû payer au retour de Martinique. Heureusement, ces deux kilos supplémentaires passent comme une lettre à la poste et nous n'avons pas à passer à la caisse, ouf !
S'en suit la séance "contrôle de sécurité" : c'est une ancienne collègue d'Anne-Marie qui fait le contrôle, elle s'inquiète donc de la destination où nous partons plutôt que de se demander si les détendeurs peuvent être considérer comme arme de destruction hilarante. De même à Paris, seul le démontage de l'ampoule du phare de plongée inquiète les contrôleurs. Tant mieux !
Nous sommes assis au premier rang dans l'avion et nous embarquons dans les derniers, les coffres à bagages sont déjà envahis de produits achetés au duty free. Nous ne pouvons pas ranger précautionneusement notre sac photo et nous sommes obligés de le glisser sous le siège devant nous, ce qui nous gène pour étendre nos jambes.
Pour le repas, nous avons droit au poulet avec une purée de carotte, hum... Petit-déjeuner à 4 heures de l'après-midi commençant par un panini au poulet curry suivi d'un croissant, jus d'orange, etc... Intéressant ! Ils faiblissent à Air France...
Après 8 heures de vol, nous atterrissons avec 5 minutes d'avance à Pointe-à-Pitre, le temps est lourd et chaud mais il y a du soleil, c'est de bon augure, car octobre n'est forcément pas la meilleure période pour se rendre aux Antilles.
Quelqu'un du "Paradis Créole" nous attend avec un Kangoo pour nous amener à Bouillante. En plus, il nous attend quelques minutes au supermarché Match de Bouillante pour nous permettre de faire quelques courses. Premiers achats obligatoires : sucre, citron vert et bouteille de Bologne pour le ti'punch. Nous prenons aussi quelques yaourts aux fruits exotiques (produits en Guadeloupe, ils sont excellents), du jus de fruit du même acabit, ainsi que des boudins créoles surgelés et du riz car le restaurant de l'hôtel est fermé jusqu'à notre départ (c'est-à-dire le début de la saison touristique qui commence avec les vacances de la Toussaint). Nous mangerons donc le midi au restaurant près du club de plongée et au studio le soir (car le "Paradis Créole" est situé tout en haut de la grande côte qui part de la poste au bord de la RN2 à Bouillante, 500 m au dessus du gîte du Bois d'Inde où nous avons séjourné en 2000, impossible donc d'aller faire des courses à pied en bas à Bouillante).
Au "Paradis Créole", nous avons un petit studio avec un coin kitchenette (frigo, plaque de cuisson) et une grande chambre, comme dans un gîte, ça nous plaît beaucoup. Il y a aussi une chatte que nous surnommons Blanchette car elle miaule comme la chèvre de Mr Seguin. La vue depuis le studio donne sur l'arrière des chambres de l'hôtel (séjour offert, on ne va pas se plaindre), mais la vue depuis la grande piscine de l'hôtel sur les îlets Pigeon est magnifique.
Météo de la journée :
A Bouillante, il a dû pleuvoir juste avant notre arrivée, mais nous n'avons pas à nous plaindre car il y avait du soleil, des nuages et il faisait chaud !