Le porc-épic...
Encore une ombre arctique
Lundi 5 septembre : Encore la pluie...
Il a plu toute la nuit et nous plions la tente sous la pluie avec le sable noir qui colle partout à la tente (heureusement, quelques galets nous permettent de limiter les dégâts). Nous pagayons toute la matinée sous la pluie jusqu'à l'arrêt pour la pause déjeuner sur une rive boueuse. Jean-Marc allume le feu avec bien du mal (jusqu'à ce qu'il décide d'utiliser de l'essence) pour l'eau des nouilles chinoises. C'est à la fin de la pause déjeuner qu'une belle éclaircie montre le bout de son nez. Elle ne durera pas longtemps mais nous permettra quand même de ne pas finir la journée de canoë sous la pluie.
Peu avant d'arriver au campement, les deux derniers canoës ont vu un groupe de caribous (en fait, c'est sûrement leur excuse pour avoir traîné ) Le campement est établi sous les épicéas sensés nous protéger de la pluie qui refait son apparition. Pierre-Laurent fabrique un nouveau trépied pour la cuisine, qui sert accessoirement de séchoir à linges. Nous finirons la soirée, tous serrés, sous le même épicéa.
Désespérés par toute cette pluie, nous décidons d'aller nous coucher. Inutile de mettre sonner un réveil pour voir une quelconque aurore. La fermeture éclair de la tente décide d'ajouter sa part à la déprime de Christophe : avec le sable collé, elle refuse de se fermer . Heureusement, il ne fera pas trop froid cette nuit là (ensuite, nous utiliserons une couverture de survie en guise de porte).