Samedi 23 octobre : (suite & fin)
Nous mangeons à midi au snack du conservatoire : assiette créole avec salade de papaye, achards de légume, samoussas et nems pour Christophe et sandwich bouchon pour Anne-Marie (le sandwich bouchon est quand même la chose la plus étrange qu'on puisse manger sur lîle).
Après la visite du conservatoire, nous tentons d'aller faire un tour dans le sud de l'île mais nous rebroussons chemin et nous rentrons au gîte car la pluie bat son plein à grosses gouttes après St Joseph.
Dimanche 24 octobre : Dernière randonnée !
Une nouvelle fois, nous nous levons encore très tôt pour partir randonner. Nous avons préparé deux randos mais, pour le moment, c'est direction St Pierre puis Plaine des Cafres. A Bourg Murat, il faut maintenant faire le choix : les courbatures du coteau Kerveguen sont encore trop présentes, nous choisissons donc la version courte et raccourcie car nous garons la voiture à un croisement de la route du volcan avec le GR2, bien après le point de départ indiqué dans le topo-guide de la randonnée. Mais comme le GR2 croise plusieurs fois la route, c'est inutile de faire des kilomètres en plus à pied. En plus, ça ne pose pas de problème pour garer la voiture car il y a plein d'aires de pique-nique dans les environs.
Nous partons donc en direction de l'oratoire Ste Thérèse en traversant un décors assez surnaturel. La roche rouge, rouge-orangée avec la végétation aux multiples nuances de vert, c'est quand même très bizarre. A l'oratoire Ste Thérèse, nous débouchons sur le Pas de Sables : la Plaine des Sables est juste en-dessous, c'est vraiment un très beau paysage, un peu différent de celui du Pas des Sables routier.
A grands regrets, nous abrégeons la randonnée et nous retournons à la voiture pour manger nos sandwichs. Nous passons (en voiture) au cratère Commerson pour voir de quoi il s'agit (d'un grand trou dans la terre). Nous voyons alors arriver un bus estampillé "Club Med" (il n'y en a pas à la Réunion ?) avec le gentil geo chaussé de grosses chaussures de randonnée (très utiles pour faire 5 mètres - allez, peut-être 20, mais en tous cas, pas beaucoup plus - autour du bus car ce n'est pas pour faire la randonnée du Piton de la Fournaise : passé midi, c'est bien trop tard pour partir à l'ascension du volcan). Nous continuons jusqu'au Pas des Sables, routier cette fois, pour voir où passe le sentier de randonnée.
Nous redescendons ensuite par la Plaine des Palmistes, St Benoît, Ste Anne, Piton Ste Rose pour arriver sur la coulée de lave de 2004. Tous les habitants de l'île semblent s'être donnés rendez-vous ici. Il y a des voitures garées partout, même aux endroits interdits car près de la roche brûlante.
Nous rentrons ensuite à St Leu en passant par le sud. Contrairement aux recommandations de la coopérative de la vanille, nous achetons des gousses de vanille au bord de la route, elle est quand même moins cher qu'à la coopérative. Nous verrons bien si les gousses se conservent, ou pas.
A St Pierre, suivant les recommandation de notre guide de voyage, nous nous arrêtons au quartier de Terre-Sainte. Nous n'aimons pas trop car ça fait assez voyeuriste de passer devant les petites cases des gens (le quartier est sympa, mais on ne le visite pas comme un zoo).
De retour au gîte, nous tentons un passage par la piscine mais il y a trop de vent et il fait trop froid. Justement, en regardant les prévisions météo à la télé, ils en annoncent pour demain. Et sitôt le bulletin météo fini, le téléphone retentit : nous avons rendez-vous à 8 heures pour le parapente, le vol est avancé et ce n'est pas certain qu'il ait lieu !
Lundi 25 octobre : I am sure, I can Fly !
Lever à 6 heures du matin, c'est un peu dur quand même. Anne-Marie aurait bien dormi une demi-heure de plus. Mais aujourd'hui, c'est la rentrée des classes et Christophe a peur des bouchons pour traverser St Leu. A 7h15, nous nous garons sur le parking du club de parapente pour le rendez-vous à 8 heures. Il n'y avait pas de bouchon dans ce sens (mais dans l'eau sens, il y en avait).
Après les formalités d'inscription, nous montons avec la camionnette du club bien au-dessus du conservatoire du Mascarin. Une fois harnaché devant le moniteur, il faut courir, courir, courir... Pas trop tout de même. De toute façon, très vite, la voile nous tire en arrière et on a l'impression de ne plus avancer. Puis d'un coup, on se retrouve les pieds 10 cm au-dessus du sol : on vole ! Il n'y alors plus qu'à s'asseoir dans la sellette et contempler le paysage.