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ILE DE LA REUNION du 5 au 26 octobre 2004
Voyage du 5 au 26 octobre 2004
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Vendredi 22 octobre : Sugarland !

A 8 heures du matin, au lever, nous avons plein de courbatures. Anne-Marie lance une lessive pendant le petit-déjeuner. Ainsi, nous pourrons récupérer notre linge après le baptême de parapente. A 9 heures, alors que nous sommes sur la route pour rejoindre le club de parapente, le téléphone sonne : comme nous nous en étions aperçu, le vent s'est levé dans la baie de St Leu et le baptême est repoussé au lundi suivant à 11h30 ! Nous n'avons plus qu'à remonter au gîte pour attendre 11 heures, la fin de la lessive. Le timing aurait été sans faille si le vent ne s'en était pas mêlé.

Après avoir mangé au gîte, nous partons vers St André pour aller visiter la sucrerie de Bois Rouge dans le Quartier Français (c'était déjà complet pour la visite de l'usine du Gol à St Louis). Dans un univers assez apocalyptique, ça vibre de partout, ça souffle chaud et humide de toutes parts, nous découvrons de visu le processus de fabrication du sucre. La canne est déchargée des cachalots et aussitôt envoyée au broyeur. Puis, la canne broyée est passée sous des jets d'eau chaude pour en extraire le sucre. Ce jus est ensuite passé dans des chaudrons de cuisson pour dégager un sirop, alors que le reste de la canne, la bagasse, est envoyé à l'usine électrique pour être brûlé. Le sirop est alors centrifugé pour cristalliser le sucre (des cristaux sont ajoutés au sirop pour accélérer le phénomène de cristallisation). On se retrouve alors avec la mélasse d'un côté qui part à la distillerie, et le sucre de l'autre qui subit d'autres traitements en fonction du produit fini (le sucre banc, qui a le plus de pouvoir sucrant, est élaboré grâce à l'adjonction de CO2).

Côté distillerie, la mélasse est mise à fermenter puis distillée, mais ils pourraient s'en passer car ce rhum traditionnel n'est pas très bon (rien à voir avec les rhums des Antilles ou ceux de Guyane). Même le rhum agricole de la Réunion (ils en fabriquent aussi) n'est pas terrible (sauf arrangements).

Après deux heures et quelques de visite de la sucrerie, nous nous rendons à la cascade Niagara mais il pleut à verse ! Nous rentrons alors sur St Leu, en passant par St Denis et les bouchons. Heureusement, à St Leu, il fait bien meilleur. Nous passons au glacier des Filaos pour manger un sorbet : goyavier, passion, banane, mangue... Nous continuons ensuite vers St Pierre pour essayer de voir un souffleur. Nous ne savons pas si nous avons trouvé le souffleur officiel mais celui que nous avons trouvé, souffle quand même bien haut. La forme de la lave fait que les vagues arrivant du large se transforme en énormes trombes d'eau qui partent à la verticale. Nous attendons là le coucher du soleil.

Souffleurs

Le soir, nous mangeons à l'Auberge du Relais : cari de langouste et cari de camarons. Très bon comme d'habitude !

Samedi 23 octobre : Encore des courbatures...

Nous partons de bonnes heures visiter le conservatoire botanique du Mascarin mais en empruntant la Route des Tamarins qui passe par les hauts au-dessus de St Leu et de St Gilles, jusqu'au Maïdo. Nous partons donc en direction de Télélave pour rejoindre le début de cette route qui est assez surnaturelle : on passe au milieu d'alpages avec des vaches broutant dans les près et derrière les vaches, on distingue clairement l'Océan Indien avec les lagons !

Au croisement avec la Route des Colimaçons, nous redescendons vers le conservatoire. Il s'agit d'une ancienne habitation composée d'une très belle deumeure et du jardin divisé en plusieurs collections comme celle des plantes lontan, c'est-à-dire celles qui poussaient sur l'île avant l'arrivée de l'Homme. On apprend au passage que la culture du café se fait entre le niveau de la mer et 400 m, celle de la canne entre 400 et 1.000 m et celle du géranium (pour l'huile essentielle) jusqu'à 1.500 m. Il n'est donc plus possible de trouver les plantes originales de l'île dans la zone 0 - 1.500 m. Il y a aussi un verger, un palmeraie... Très intéressant !

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"Récit du séjour (11 / 14)"
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