Samedi 16 octobre : (suite & fin)
Le Grand Bénare est juste au-dessus du col du Taïbit qui sépare le cirque de Cilaos de celui de Mafate. On entend une sono depuis le village de Cilaos où c'est la fête des lentilles ! Le ciel est aussi à la fête : on distingue clairement un halo solaire tout autour du soleil.
Pour le chemin de retour, nous passons par la glacière, une grotte où était stockée la glace avant l'arrivée des congélateurs (rien d'extraordinaire). Nous finissons la fin de la randonnée à court d'eau (nous n'en avions pas pris assez) et dans le brouillard car les nuages nous ont rejoint.
En revenant en voiture vers la côte, nous cherchons un bar : nous finissons par trouver un snack tenu par un Mauricien à St Paul, juste en face du marché artisanal où l'on trouve de la vannerie en provenance de Madagascar. Après avoir déposé nos amis à leur appartement, nous remontons à Piton St Leu. Nous prenons un rapide bain dans la piscine du gîte : l'eau n'est pas froide mais le vent est un peu froid.
Dimanche 17 octobre : Repos !
Lever 9 heures du matin : cela représente quand même 5 heures de grasse matinée par rapport à la veille ! Les activités de cette fin de matinée (bin, oui à 9 heures, il ne plus que 3 heures avant midi) sont extraordinaires : nettoyage du bungalow, rédaction des cartes postales et lecture des topos de randonnée (Christophe pense qu'il faut encore au moins faire deux randonnées si on ne veut pas gâcher le voyage mais Anne-Marie ne partage pas spécialement de cet avis).
L'après-midi, nous visitons le musée "Stella Matutina", une ancienne usine sucrière reconvertie en un musée de l'agriculture, entre Piton St Leu et St Leu (nous passons tous les jours devant). Le début est très intéressant grâce aux grands panneaux explicatifs particulièrement clairs et aux stands interactifs comme ces petits bouts de papier que l'on plonge dans des huiles essentielles pour en reconnaître l'odeur.
Le musée permet aussi de découvrir l'histoire de l'île : la compagnie des Indes, la culture du café, le passage à la culture de la canne à sucre (qui résiste aux cyclones), la fabrique de sucre aux 18ème et 19ème siècle (on découvre ainsi pourquoi la baie de Rio et celle des Saintes ont un pain de sucre : on s'en doutait, mais nous n'avions jamais vu un vrai pain de sucre et les moules qui servaient à les fabriquer), jusqu'au traitement moderne de la canne. Aujourd'hui, le secteur emploie 12.000 personnes à la Réunion.
La partie sur la vanille est moins intéressante, mais on connaissait déjà . La partie sur le satellite Télecom 1A avec le lanceur Ariane 3 est un peu désuète : le premier vol d'une Ariane 3 était en 1984, lanceur depuis remplacé par Ariane 4, puis Ariane 5 (et le satellite doit même être hors service). Par contre dehors, à la demi-heure (donc à 15h30), une ancienne machine à vapeur est mise en route : c'est un moteur électrique qui entraîne la machine à vapeur mais c'est intéressant car ça permet de voir le mouvement de la grande roue, du piston, etc, etc... Derrière le musée, les tracteurs ramènent encore de la canne pour le pesage et son chargement dans les cachalots jusqu'à l'usine de St Louis.
Cachalots derrière le "Stella Matutina"
Après un passage par la piscine de notre gîte, nous repassons chercher nos amis pour aller manger à St Gilles les Bains, à la Bobine qui ne révèle n'être qu'un restaurant pour zoreilles (ou métro) en vacances sur l'île. Leur rougail se mange à la cuillère, il n'est même pas épicé ! Quant à la néanmoins intéressante mousse à la patate douce au chocolat blanc, ce n'est qu'une purée de patate douce aromatisée au chocolat blanc...