Jeudi 14 octobre : (suite & fin)
Nous essayons de redescendre mais Anne-Marie n'arrive pas à repasser son oreille. Il faut donc revenir en capelé, heureusement que le courant de surface est avec nous ! Pascal et Gersende nous explique ensuite qu'on aurait pu revenir au zodiac en ne faisant pas trop d'efforts : il suffisait de décapeler et de se servir de la stab comme d'une planche. C'est vrai que ce n'est pas con et les conditions s'y prêtaient bien !
De retour au club, nous nous ré-inscrivons pour la semaine suivante et nous nous inscrivons aussi pour la sortie du lundi matin, pour essayer d'aller à la rencontre des dauphins et des baleines. Nous traînons un peu (beaucoup) au club. Pascal et Gersende nous montrent de très belles photos de plongées faites par l'un de leurs clients, puis des photos de baleines faites l'année précédente : nous espérons avoir cette chance lundi prochain !
Le soir, nous avons rendez-vous avec nos amis, Viviane et Claude, qui ont traversé l'île à pied. Nous les amenons à l'Auberge du Relais, notre meilleure adresse sur St Leu. Après un punch citron (même pas un ti'punch, juste un jus de citron avec du rhum Charrette, bref, c'est hard), Anne-Marie se délecte d'un cari crevettes et Christophe d'un cabri massalé. Avec une coupe des îles en dessert et le rhum arrangé coco vanille, c'était encore un très bon repas !
Vendredi 15 octobre : Pacte avec le diable...
A 8h10 du matin, nous récupérons nos amis à St Leu. Nous comptons leur montrer la coulée de lave de 2004 qui nous a beaucoup impressionnée. Nous passons par St Pierre, le Tampon, le Quatorzième, le Treizième, le Douzième... Nous faisons un petit détour à Bois Court pour leur montrer la cascade du Voile de la Mariée. Le monte-charge entre Bois Court et Grand Bassin est en fonctionnement, c'est par là que passent les marchandises pour arriver au village.
De l'autre côté de l'île, nous en profitons pour nous arrêter à l'Anse aux Cascades, le temps d'admirer les vagues venant se fracasser contre les rochers noirs, volcaniques ("Ohhhh !" a dit le Claude ). Nous mangeons au petit snack de l'anse avant de repartir à 13h30 vers la coulée de 2004. Depuis notre dernier passage, l'ONF a ouvert un nouveau sentier pédestre. Il mène jusqu'à une plateforme d'observation qui permet de bien voir le cône éruptif qui s'est formé en bord de mer. La DDE a bientôt fini la route, elle ouvrira d'ailleurs à 16h30.
Pour attendre l'heure d'ouverture de la route, nous retournons à Piton Ste Rose pour voir l'église miraculeuse, avant de revenir traverser la coulée de 2004 en voiture. Nous faisons alors la plupart des points d'observation en remontant vers St Joseph dont la Pointe de la Table et le Puits Arabe où la falaise (ancienne coulée de lave) est impressionnante (et où une illuminée, ou simplement une allumée, enfin bref une simple d'esprit se réclamant de la religion catholique, clame haut et fort que trop de gens à travers le monde pactisent avec le diable).
Samedi 16 octobre : Grand Bénare !
Lever : 4 heures du matin ! Nous récupérons nos amis à St Leu et nous mettons le cap vers St Gilles. Sur la route littorale, une voiture nous double à toute vitesse. Christophe passe en feu de croisement mais la Seat rouge qui vient de nous doubler se stoppe brutalement, avant de repartir quelques secondes plus tard en faisant crisser ses pneus. Le fou ! Il nous a fait une belle frayeur.
Pour trouver le Maïdo, il faut d'abord suivre St Gilles les Hauts, puis avant même d'arriver à St Gilles les Hauts, il faut suivre le Guillaume et dès qu'on voit les panneaux pour le Maïdo, il faut les suivre ! Nous arrivons à 6 heures légèrement passées du matin. Le soleil illumine déjà le ciel de ses rayons, mais heureusement, il est encore derrière le Piton des Neiges quand nous arrivons au belvédère du Maïdo. La vue sur le cirque de Mafate est impressionnante et vertigineuse. Les petits villages au fond du cirques font tout petits. Malheureusement, les nuages commencent déjà par arriver depuis la Roche Ecrite. Claude et Christophe mettent le turbo pour avancer jusqu'au Grand Bénare (700 m de dénivelé, à 10 km du Maïdo). Anne-Marie avance plus doucement avec Viviane qui l'encourage. En fait, c'est moins difficile que la randonnée de Grand Bassin car ça monte doucement. Ce n'est qu'à proximité du Grand Bénare que c'est un peu pénible car le sentier passe au milieu de gros rochers.