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ILE DE LA REUNION du 5 au 26 octobre 2004
Voyage du 5 au 26 octobre 2004
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Vendredi 8 octobre : (suite & fin)

Nous en profitons pour manger et faire une pause avant de reprendre la randonnée (Anne-Marie en profite aussi pour piquer une petite sieste). A cause de l'éruption d'août, il n'est plus possible de faire de tour des cratères et d'atteindre le sommet du Piton de la Fournaise. Nous suivons donc l'itinéraire qui mène au cratère Dolomieu, beaucoup plus grand et plus profond que le cratère Bory. Nous redescendons ensuite vers la Chapelle de Rosemont. La lumière est plus jolie que le matin. La remontée jusqu'au parking du Pas de Bellecombe n'est pas si difficile que ça. De toute façon, il nous faut bien retourner à la voiture.

Après un petit Coca-Cola au snack, nous quittons le Pas de Bellecombe. Nous nous arrêtons au Pas des Sables pour faire quelques nouvelles photos de la Plaine des Sables, avant de nous enfoncer dans les nuages qui masquent totalement la vue au niveau de la Rivière des Remparts (nous avons eu de la chance, les nuages ne sont pas venus recouvrir le piton dans la journée).

Enuitse nous traversons la commune du quatorzième, puis la commune du treizième, la commune du douzième (je peux faire toute la série si vous voulez ?) pour revenir à Piton St Leu.

Le soir, nous allons manger à l'Auberge du Relais : excellent choix ! Après un punch maison (et l'entrée qui est présente dans tous les menus et que l'on ne peut pas choisir : salades avec des morceaux de boudin), nous entamons les plats principaux. Anne-Marie a pris du cari d'espadon et Christophe du boucané de ti'jacques (morceaux de porc fumé avec le légume écrasé). Les plats sont servis avec du riz, des lentilles (le grain) et du rougail. C'est excellent ! Même la bouteille d'eau gazeuse de Cilaos est très bonne (meilleure en bouteille de verre qu'en bouteille plastique). Pour le dessert, Anne-Marie s'enfourne un morceau de tarte coco avec une boule de crème glacée à la coco et Christophe se délecte d'une coupe de sorbet : goyave, mangue et litchis ! Avec l'addition, le serveur nous rapporte un verre de rhum arrangé : nous sommes obligés de donner notre langue au chat car nous ne sommes pas arrivés à reconnaître le parfum coco-vanille du rhum arrangé.

Samedi 9 octobre : 400 virages, au moins !

Nous ne sommes pas très matinaux aujourd'hui car nous ne quittons le gîte que vers 10 heures du matin pour rejoindre le cirque de Cilaos. Premier obstacle : ne pas louper la sortie d'autoroute à St Louis. Second obstacle : la route des 400 virages, un véritable grand 8 avec beaucoup de virages, d'épingles, un pont pour repasser au-dessus de la route que l'on vient d'emprunter, un tunnel tout noir à une seule voie. D'ailleurs à la sortie du tunnel, c'est le grand flash : on découvre alors le cirque dans toute sa beauté, à la fois vertigineux et impressionnant !

Nous nous garons dans le village qui n'a rien d'extraordinaire en soi, c'est juste qu'il y est au milieu des remparts du cirque, au pied du majestueux Piton des Neiges. Après des bouchons et une crêpe, nous partons en direction de l'Ilet à Cordes qui marque la fin de la route tout au fond du cirque de Cilaos. La route est impressionnante, virages, épingles, aplombs vertigineux et cascades ! L'Ilet à Cordes n'est qu'un tout petit village au milieu des cultures et des vignes (pour le vin de Cilaos, le vin qui rend fou). En repartant, les nuages n'ont toujours pas atteint les hauteurs, une chance !

A 16 heures, nous sommes de retour vers St Leu. Nous montons jusqu'à St Gilles pour tenter de voir les plus belles plages de l'île. Seul problème, celles-ci sont derrière les grands hôtels et St Gilles, ce n'est qu'une succession de grands hôtels... Ce n'est vraiment pas un coin pour nous !

De retour à St Leu, nous passons au club de parapente : en bas, ils disent que s'ils ne sont pas là et qu'il faut monter au centre sur la Route des Colimaçons. Et en haut, ils disent que s'ils ne sont pas là et qu'ils sont en bas. Tant pis, nous repasserons ! Nous croyons pouvoir prendre un raccourci en rentrant par les hauts vers Piton St Leu, mais dans les faits nous perdons beaucoup de temps sur cette route avec de nombreux radiers submersibles... Nous arrivons juste à temps au supermarché pour faire les courses.

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"Récit du séjour (3 / 14)"
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