Coupe de la canne
Mardi 5 octobre : Embarquement porte combien déjà ?
L'embarquement est pour le moins épique car les Français sont pires que les Espagnols que nous avons côtoyés en début d'année en nous rendant au Chili. Alors que l'Espagnol forme une longue file d'attente 3 heures avant le départ, le Français se caractérise par un gros tas désordonné une demi-heure avant. Il ne faut pas oublier que le Français est aussi râleur, ce qui pimente encore plus l'embarquement (ce qui n'est pas le cas de l'Espagnol, ou on ne les comprenait pas). Dans l'avion de Corsair, ce n'est pas bien terrible : on n'a pas de place en largeur au niveau des épaules, ni en longueur pour les genoux, la nuit va être difficile. En plus, ça n'arrête pas de passer dans le couloir.
Mercredi 6 octobre : Premiers bouchons !
Après l'atterrissage, nous récupérons rapidement nos bagages, ce qui nous permet d'être dans les premiers au guichet du loueur de voiture. Nous récupérons une Nissan Micra de couleur sable, griffées de partout. Au moins, si quelqu'un nous met un coup de portière sur un parking, on ne le verra pas.
Après un peu de route, nous arrivons à Piton St Leu au gîte Austral Passion. Nous sommes surclassés car il y a un petit immeuble en construction dans le voisinage immédiat, si bien que notre loueuse nous a placé dans le bungalow le plus éloigné des travaux. Nous avons donc deux chambres alors qu'une seule nous aurait suffi.
Nous ne savons pas trop si nous avons envie de dormir ou pas, de manger ou pas... Si, Christophe a faim ! Nous partons donc faire le plein du frigo mais à 14h30, le supermarché n'est pas encore ouvert. Nous descendons alors à St Leu où nous trouvons un sandwich "steak haché gratiné" au fromage au snack du restaurant le Lagon. Après ce repas pas spécialement des plus gastronomiques, nous nous promenons sur le bord de mer et au port, nous croisons Gersende d'Abyss Plongée qui se prépare pour une sortie en mer. Nous sympathisons et nous réservons la première plongée pour le mardi suivant (au grand dam d'Anne-Marie qui aurait bien aimé plonger avant, mais Christophe a envie de découvrir la surface de l'île avant de commencer à en explorer les fonds).
En remontant vers Piton St Leu, nous nous arrêtons au Super U pour faire les courses. De retour au gîte, nous ne tardons pas à nous endormir. De toute façon, il ne fait pas très beau, c'est tout nuageux et nous avons même reçu quelques gouttes de pluie (mais il faut quand même 24 °C). A 18h30, quand le réveil sonne, ça s'est un peu dégagé et nous avons alors une belle vue en direction des Avirons.
Le soleil ne tarde pas à se coucher et il fait tout de suite un peu frais sur les hauteurs : seulement 18 °C dehors ! Après un petit apéritif, nous préparons nos premiers bouchons réunionnais (des congelés que nous avons achetés au supermarché). C'est plutôt pas mauvais mais il faudrait que l'on achète une sauce genre sauce soja, pour manger avec.
Jeudi 7 octobre : Chaud devant !
Grasse matinée ! Si, si, car nous nous levons à 10 heures du matin. Contrairement aux Antilles, le décalage horaire n'aide pas dans ce sens. Nous avons décidé d'aller voir les coulées de lave. Nous prenons donc la direction des Avirons, puis St Louis, St Machin, St Truc, Ste Bidule... Nous passons devant une grosse raffinerie de sucre : elle tourne à plein régime car nous sommes en pleine période de coupe de la canne qui est ramenée dans d'énormes camions. A St Louis, nous ne pouvons pas passer : c'est jour de marché ! Nous faisons donc demi-tour et nous rejoignons la N2. Nous avions prévu de passer par le sud, mais finalement, nous nous retrouvons sur la route du volcan, direction la plaine des Cafres, dans le brouillard et la pluie. A Bourg Murat, nous nous arrêtons à la Maison du Volcan : musée interactif sur le volcan. La maquette qui se gonfle pour montrer la déformation du sommet avant une éruption du Piton de la Fournaise est assez intéressante.