Mercredi 11 février : Route vers Santiago !
Avant de quitter "La Serena", nous passons au supermarché pour refaire le plein de fruits et de boissons et nous décidons de passer notre tas de boue à un lavage automatique. Nous n'aurions pas dû car les rouleaux arrachent l'antenne. La galère continue. Galère n° 11...
Nous nous arrêtons pour passer la nuit à "Los Volos", au résidencial Turismo pour 5.000 pesos par personne. Nous écrivons les cartes postales sur le bord de mer et nous recherchons la poste. Un maçon, nous indique seulement une direction (pas très pratique en ville) puis une vendeuse nous dit que c'est près d'une grande place à coté d'un gymnase. Nous trouvons la place, nous en faisons le tour, mais pas de poste ! Nous faisons demi-tour, résignés, et nous tombons alors sur la petite poste à peine indiquée par un seul panneau marqué "Correo de Chile".
Au dîner, nous mangeons dans des petites baraques en bord de mer : Christophe prend un "ceviche de mariscos" et une bière. La dame demande s'il veut une grande bière ? "Si !" et c'est un litre de bière qu'il faudra nous forcer à finir. Nous finissons dans notre chambre nos 2 avocats et nos croissants au manjar devant Amélie Poulain à la télé en français, sous-titré en espagnol. La nuit fût bruyante : pourtant, nous avions demandé une chambre ne donnant pas sur la rue (bien qu'on nous ait assuré que la rue n'était pas bruyante). Conclusion : la notion de bruit des Chiliens est vraiment différente de la nôtre !
"Santiago de Chile", le "Palacio de la Moneda"
Jeudi 12 février : "Santiago de Chile" !
Arrivés à Santiago, nous cherchons un hôtel près de l’aéroport. C'est un quatre ou cinq étoiles et nous nous serrions ennuyés à 20 km du centre-ville. Finalement, après un slalom entre les bus (micros) déchaînés sur l'avenue "O Higgins" (avec les travaux, nous n'aurions pas dû nous trouver sur cette avenue), Anne-Marie nous trouve un trois étoiles en plein centre-ville : "Hotel Conde Ansurez", calme, parking sur l'arrière de l'hôtel, 60 dollars US la nuit (plus cher si on paye en pesos).
Après l'expérience au milieu des bus, Christophe préfère prendre le métro pour se déplacer en ville. Il doit y avoir une grosse manifestation : il y a des flics partout, des camions anti-émeute, l'accès au "Palacio de la Moneda" est interdit. En fait, ce sont les employés d'un grand magasin du centre-ville, qui manifestent bruyamment avec des sifflets, mais dans la discipline (on allait dire dans le calme mais bruyant et calme ? Ca doit être le dilemme chilien ). Nous passons à la Conaf acheter l'un des très beaux posters sur les parcs nationaux qu'ils publient. Anne-Marie cherche ensuite désespérément un T-shirt.
Après avoir flâné longuement sur la "Plaza de Armas", nous commençons la recherche d'un restaurant. Nous avons envie de finir par une bonne viande. Le Guide du Routard nous met en appétit avec un restaurant dont c'est la spécialité. Mais celui-ci est fermé et depuis longtemps ! Nous avons pourtant l'édition 2002-2003 (nous avons vérifié dans l'édition 2004-2005 : en effet, il n'y a presque plus de restaurants indiqués dans le centre de Santiago). Nous redescendons alors l'avenue "O Higgins" à pied jusqu'à notre hôtel. Le vacarme fait par les bus est totalement insupportable. Finalement, nous mangeons au restaurant situé juste à côté de notre hôtel. Pour finir le voyage, nous nous prenons un "pisco sour" (préparé par le barman au shaker), une bouteille de "Santa Emiliana" rouge, deux "filetes à la pobre" et une crêpe Celestino pour deux.