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AFRIQUE AUSTRALE du 1er au 25 septembre 2002
Voyage du 1er au 25 septembre 2002
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

"Demain, nous mourons noyés ?"

Lundi 23 septembre : (suite...)

Ce qui ennuie le plus Christophe, c'est qu'il a perdu l'une de ses sandalettes alors qu'il y a une bonne randonnée à faire l'arrivée : pied nu, c'est infaisable. Après le rapide, le raft de sécurité vient les recueillir. Là, Christophe voit qu'Anne-Marie a été recueilli par le premier raft mais il manque des personnes à l'appel : Jess, Didier et notre "raft master" !

Quant à Anne-Marie : elle se souvient avoir vu la tête de Didier et s'être dit qu'il ne s'en sortirait pas ! Elle n'avait jamais vu quelqu'un avec un sentiment de peur aussi imprimé que ça sur le visage. Elle est restée un moment dans l'eau, accrochée à la corde de sécurité du raft, à côté de Will mais au bout d'un moment, elle finit par la lâcher. Là, elle est emportée sous l'eau. Il lui semble que cela a duré très longtemps : elle ouvre les yeux mais ne voit que de l'eau verte tout autour d'elle, partout ! Elle se sent aspirer par le fond. Quand elle se retrouve à la surface, elle a trois pagaies dans les mains et la sandalette de Christophe qui flotte devant elle (bien sûr sans Christophe dans la sandalette). Après s'être posé 3.000 questions (sur l'héritage, le fait que l'on n'avait pas fait le don au dernier vivant ?), elle aperçoit enfin Christophe accroché au kayac. Le raft qui était passé le premier, vient la récupérer : le "raft master" la prend par le gilet de sécurité et la soulève sans problème d'une seule main et à bout de bras (ce qui prouve que les biceps des "raft men" ne sont pas de la gonflette ;-)).

Elle est donc au fond du premier raft, les jambes encore posées sur les boudins lorsqu'une nouvelle vague l'a fait à nouveau passer à l'eau (le rapide n'était pas encore passé) avec trois autres personnes ! C'est là qu'Anne-Marie se retrouve coincée sous le raft. Enfin, Elle retrouve la surface, le "raft master" la re-soulève à nouveau et enfin, elle rejoint le raft de sécurité où est Duane, Will et Christophe. Il manque toujours Jess et Didier. Nous voyons alors arriver le caméra man, sans pagaie (le camera man est en kayac pour pouvoir filmer) : il a passé sa pagaie à notre raft master afin qu'il puisse se mettre en sécurité à la sortie du rapide ! En fait, Jess et Didier ont été les deux seuls à ne pas avoir lâché la corde de sécurité du raft et ont tenu coûte que coûte. Jess est toute tremblante et quasiment en état de choc ! Didier n'est guère mieux.

Pour le rapide n° 7, second classe 5 du parcours, inutile de dire ce qu'il se passe lorsque le "raft master" donne l'ordre "Down" : Christophe s'écrase comme une crêpe au fond du raft, abaissant au maximum le centre de gravité de cet engin pour éviter un nouveau renversement. Et quand le "raft master" donne l'ordre de pagayer à nouveau, c'est à peine un bras qui ressort du raft pour pagayer (inutile de dire que l'efficacité du pagayage de Christophe est proche du zéro absolu). En fait, nous pensons (ce qui a été confirmé par la vidéo, surtout Anne-Marie) que nous nous sommes retournés à "Glory Morning" car, lorsque le "raft master" a donné l'ordre "Down", nous ne nous sommes pas bien couché au fond du raft mais nous sommes restés assez haut pour voir ce qu'il se passait (pour les suivants, plus une tête ne dépassait)

Que d'appréhension pour tout le groupe lors des rapides suivants : surtout quand le "raft master" annonce un rapide de 200 m de long avec des "whirpools" capables d'aspirer quelqu'un vers le fond pendant quelques secondes ! Enfin, nous ne nous sommes plus retournés (sinon, nous aurions stoppé après le n° 10, le seul endroit où il y a la possibilité de remonter les falaises qui nous entourent). Nous passons même sans problème le rapide n° 9, le classe 6 du parcours, nommé "commercial suicide" parce que les compagnies de raft qui le passent, sont assurés de devoir fermer leurs portes par manque de clients vivants à l'arrivée ! Ah oui ? Nous avons passé sans problème ce rapide parce que nous l'avons passé à pied en portant le raft sur les rochers bordant ce goulet d'étranglement où toute la puissance du fleuve se trouve concentré dans cinq mètres de large (avant les chutes Victoria le Zambèze a une largeur d'un 1km700 !) tout en sautant une marche de 2 m de haut !

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"Récit du séjour (15 / 17)"
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