"Vic Falls"
Dimanche 22 septembre : (suite & fin)
A Vic Falls, la sollicitation des Zimbabwéens est "constante" : ils veulent changer des dollars US en dollars Zimbabwéens (ne pas le faire dans la rue ; nous l'avons fait au camping : quelques billets verts contre une grosse liasse de billets) ou vendre des objets artisanaux dont des sculptures faites dans de la pierre blanche, assez tendre, qu'ils recouvrent de cirage noir pour faire illusion du marbre (Ca fait très bien illusion). C'est assez joli mais c'est quand même lourd et volumineux ! Nous ne sommes pas très doués en marchandage. Nous les faisons rire après avoir accepter un prix bien en leur faveur, mais bon, ça ne valait pas trop cher.
Le soir, Duane nous a organisé les danses traditionnelles pour touriste : un groupe folklorique vient danser devant nous. C'est sympa mais les costumes sonnent un peu faux. Le repas du soir est pris au restaurant le "Boma" (ce qui veut dire "le lieu du repas") : dans un décor hollywoodien, nous allons manger du gibier : élan, koudou, phacochère et autruche... Le service commence par les hommes en premier, puis les femmes. On nous sert d'abord la boisson traditionnelle (sorte de bière amère pas terrible), puis on nous lave les mains (d'abords les hommes, puis les femmes). Ensuite : apéro avec cacahouètes, maïs, pommes de terre douces, morceaux d'impalas poivrés, soupe de patates douces, viandes grillées en buffet à volonté : gibiers précédemment cités, "ribs" de porc, steak de bœuf, saucisse épicées, des sortes de grosses limaces (nous n'avons pas testé ). Enfin, dessert et digestif (vodka, citron vert et miel).
Lundi 23 septembre :
Le groupe de fadas : Jess, William, Didier, Duane et nous deux ! Après être passé en Zambie (nous avons récupéré le "camera man" de l'expédition côté "Zimbabwe", il nous montre son passeport rempli de cachets : deux par jours), le briefing assez rapide (c'est donc que nous avons fait pire sur l'Orange River ?) mais précis, faits pas nos "raft masters", des mecs aux biceps très développés (ils font ça 7 jours sur 7), nous descendons le long du ravin pour rejoindre "Boiling pot" (les "rapides de la bouilloire"). Nouvelles consignes de sécurité et explication des manœuvres à faire sur ordre du "raft master" : "forward" (en avant), "back paddle" (en arrière), "right side" (côté droit uniquement), "left side" (côté gauche) et "down" (l'ordre que nous aurions du mieux retenir, ou comprendre de la manière suivante : "crêpe au fond du raft"
). Pour s'exercer, nous nous jetons à l'eau et nous essayons de remonter sur le raft : l'eau est fraîche et il faut forcer sur les bras pour remonter. Dernière consigne de sécurité : en cas de retournement, il ne faut absolument pas lâcher la corde de sécurité accrochée tout autour du raft !
Premier rapide (voir la carte des rapides avec les vidéos de nos exploits, à nous) : on ne fait que se mettre au milieu du courant pour sortir de la bouilloire. Quelques autres rapides, quelques éclaboussures, des grands cris, rien de grave. C'est plutôt amusant ! Mais ce ne sont en fait, que des rapides non classés. Les rapides sont classés de 1 à 7 : 7, c'est infaisable, ça ne passe pas ! 6 est donc le dernier "faisable" et 5, c'est comme celui que l'on va bientôt passer : "Morning Glory" ! Le "raft master" nous indique où nous allons passer et où il faut se diriger si nous tombons à l'eau.
Le premier raft passe bien et c'est à notre tour, tout gaillard. Et là, au premier virage, le boudin sur lequel nous sommes assis se retrouve au dessus de nous ! Christophe s'accroche à la corde de sécurité mais il a toujours la tête sous l'eau. Ca commence à faire très long, il finit par lâcher cette corde, de toute façon, il a un gilet de sauvetage, il finira bien par remonter... Mais l'impression de se faire coincer sous l'eau par le courant est insupportable ! Il finit par ressortir la tête de l'eau, juste le temps de reprendre un peu d'air avant de replonger une ou deux secondes. Finalement, il ressort à nouveau et agrippe l'un des "straps" fixés au kayac de sécurité auquel Duane s'est déjà accroché ! Tous les deux accrochés au kayac, ils finissent de passer le rapide.