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MADAGASCAR du 30 juillet au 13 août 2001
Voyage du 30 juillet au 13 août 2001
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Pont pour accéder à Ampefy

Mercredi 1er août : (suite & fin)

Un peu avant midi, nous pique-niquons au bord d'une rivière remplie d'or ! Ah, non, c'est seulement du mica. Nous croyons que c'était le repas du midi mais lorsque nous arrivons à Ampefy, un vrai repas nous attend : avocat tropical, œuf, tomate en entrée, zébu sauce au poivre avec haricots verts et légumes à la vapeur. Salade de fruits en dessert : banane, ananas et papaye...

A 16 heures, après une heure de sieste, nous randonnons jusqu'à l'île (presqu'île) de la vierge noire sur le lac Itasy : environ 6 kms avec traversées de villages (Salut, vazahas !) et de rizières. Lorsque nous arrivons en haut de cette île (où se trouve une statue de la vierge), le panorama est magnifique mais il fait déjà presque nuit ! Nous croyons que nous allions rentrer à pied mais Bolly nous a préparé une de ses surprises favorites : le bus nous attend pour le retour.

Pour nous remettre de ces efforts : potage, gros poisson du lac Itasy et crêpe à la Mandarine. Ce n'est plus un circuit aventure mais un circuit gastronomique, avec quelques randonnées pour faire de la place pour le repas suivant !

Jeudi 2 août :

Au programme : 2h30 de randonnée dans la poussière jusqu'aux chutes de la Lily. Quand nous traversons les villages, tous les gamins du village viennent, comme d'habitude, à notre rencontre (salut, vazahas !).

Nous observons pendant un certain temps un martin-pêcheur en pleine action sur la rivière. Un village occupe le haut des chutes, lorsque nous descendons au pied de celles-ci, ce sont tous les enfants du village qui nous suivent. Comme d'habitude, Bolly a fait venir le minibus pour le trajet du retour. Les gamins du village nous demandent pour récupérer nos bouteilles en plastique pour transporter de l'eau (mais personne ne nous a demandé de l'argent, nos bouteilles en plastique vides doivent déjà représenter beaucoup pour eux).

Nous passons la case "gastronomie du midi" (avec du foie gras, encore un peu congelé, suivi de poulet au curry et d'un éventail de papaye servi avec de la glace à la vanille). Après-midi libre pour le groupe (c'est à dire sans Bolly pour nous materner). Il y a un petit lac avec une barque juste devant l'hôtel : nous achetons des lignes de canne à pêche et des vers de terre (notons la technique de Christophe d'endormissement du ver de terre à l'aide de mouchoirs en papier à l'eucalyptol) et nous comptons bien pêcher. Ici, le sport consiste à sortir un poisson hors de l'eau, sans tomber dans l'eau car celle-ci est infestée par un petit parasite. Après, maintes tentatives à divers endroits du lac, soudain, ça mord, ça résiste ! Ca doit être un gros ! Nous finissons par remonter la pièce : il y a bien un poisson mais celui-ci est dans une nasse et c'est à celle-ci que s'est accroché l'hameçon Vexé !. Voilà donc la seule prise du groupe de pêcheurs (les fougères sont hors sujet). Pour nous consoler, nous avons quand même du poisson au dîner (les filets tous préparés en sauce, avec des brochettes de fruits en dessert).

Vendredi 3 août :

Départ 8h45 pour Tana avec arrêt obligatoire au marché artisanal où nous achetons une multitude de choses (énormément de choses, par rapport à ce que nous ramenons habituellement). Arrêt suivi d'une halte gastronomique de 2 heures dans un restaurant Réunionnais (haut de gamme, 45.000 francs Malgaches - gratin de crabe, curry de calamar, pinces de crabes panées, poisson coco, etc...). Le soir, nous arrivons assez tardive dans un relais de brousse à Ankazobé. Ce n'est pas le luxe mais c'est propre, c'est juste un peu "usé" mais c'est seulement pour dormir une nuit, ce n'est pas bien grave (et de toute façon, nous pensions que le séjour serait plus rustique que ça).

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"D'Antananarivo à Mahajunga (4 / 8)"
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