Santiago de Chile : Plaza de Armas
Samedi 10 mars :
Pas grand chose à raconter : nous rejoignons en avion Madrid pour embarquer à 19h45 sur un A340 d'Iberia à destination de Santiago de Chile (14 heures de vol).
Dimanche 11 mars :
En survolant le nord de l'Argentine (nous sommes donc encore à plus de 30.000 pieds), nous sommes bien secoués par une grosse perturbation, en passant au dessus des Andes. C'est l'hiver Bolivien ! En plein été austral, l'évaporation de l'eau des océans se retrouvent coincé par les Andes. Résultat : des trombes d'eaux peuvent se déverser sur ces régions. Bien sûr, ces perturbations atmosphériques surviennent pilepoil au moment où il faut remplir les papiers pour l'immigration et la douane Chilienne. Moins d'une heure après, l'avion fait un léger détour pour passer plus au sud et c'est dans un grand ciel bleu que nous passons devant l'Aconcagua avant d'atterrir à Santiago.
Alors que l'on croyait avoir une heure de retard sur l'horaire, nous avons, en fait, une heure d'avance ! Ce 11 mars est la date de changement de l'heure d'été à l'heure d'hiver pour le Chili. Mais, il nous faut plus d'une demi-journée pour bien nous en en rendre compte car aucune horloge est à l'heure (les horloges de l'aéroport n'avaient pas été mises à l'heure )
La navette entre l'aéroport et le centre-ville de Santiago nous dépose directement à notre hôtel réservé depuis la France. Nous découvrons Santiago avec un visage inhabituel : le centre-ville est mort ! Il n'y a pas un chien dehors, alors que généralement, l'avenue du "Liberator General Bernardo O'Higgins" est un flot incessant de bus bruyants et fumants.
L'hôtel, à coté de l'église Santa Ana, est bien situé : tout proche d'une station de métro et à quelques blocs de la "Plaza de Armas". Nous passons vite fait à la station de bus pour réserver le trajet jusqu'à la Serena en "Semi Cama" avec Turbus (ce qui donne l'occasion à Christophe de dérouiller son Espagnol tout droit tiré d'une cassette audio "Apprenez l'espagnol en 80 leçons !" ; les Chiliens sont heureusement très patients et très compréhensifs, ils ont juste le défaut de parler, très, très vite en Espagnol )
Ensuite direction le "Cerro San Cristobal" : en prenant le funiculaire, nous nous rendons compte que le Chili s'est mis à l'heure d'hiver durant la nuit. Il fait beau et chaud ! Ca fait du bien après ces longs mois d'hiver boréal, de profiter d'une journée de soleil en se promenant dans ce parc surplombant toute la ville de Santiago. Nous ne prenons pas le métro pour le retour : nous rentrons à pied en empruntant l'avenue O'Higgins (calme) et en faisant un tour au "Cerro Santa Lucia".
Nous découvrons la "Plaza de Armas" qui est l'endroit le plus sympathique de Santiago : une grande place ornée de palmiers, bordée de plusieurs bâtiments en pierre, dont la cathédrale (qui a un intérieur très baroque). Le soir, la place est très animée : jongleurs, cracheurs de feu, etc... A croire que toute la ville s'est donnée rendez-vous sur cette place.
Lundi 12 mars :
Nous passons pratiquement toute la journée dans le bus pour rejoindre la Serena (le matin, nous sommes arrivés une heure avant le départ à la station de bus, nous n'étions pas encore très sûrs pour les horaires, l'heure d’été, l'heure d'hiver ). Pour le repas du midi, le bus fait une brève halte, juste le temps à l'assistant du chauffeur d'aller chercher les plateaux repas (pâtes et viande en sauce, pas terrible mais pas mauvais quand même). Après le repas, l'assistant distribue des grilles de bingo aux passagers et commence à tirer des chiffres dans un sac en tissu et donne le numéro au micro.