San Pedro de Atacama : Après avoir vu les lagunes côté Bolivien, la visite de la "Laguna Chaxa" est facultative. Le "salar de Atacama" ressemble à un champ de terre labouré ! Mais le village tout en adobe, les rues en terre font tout le charme de San Pedro (même sous la pluie).
Les télescopes (Chilo-Européens) : nous avons eu la chance de pouvoir faire une visite privée. Ca valait le coup, même si nous n'avons pas pu observer les étoiles (de toute façon, les observations ne sont réellement faites qu'en Europe, à distance )
Le "pisco sour" : un cocktail Chilien à boire avec modération, jus de deux citrons verts (petits citrons verts), soit environ un 1/6ième du mélange final, 5/6ième de pisco, 3 cuillères à soupe débordante de sucre glace, un peu de blanc d'œuf (une larme), un glaçon et agiter longtemps au shaker ! Ca se boit tout seul, mais ça tape quand même .
Les fruits de mer : en particulier, le plateau de fruits de mer que nous avons mangé à Horcon, arrosé avec un bon vin blanc Chilien. On trouve, pour pas cher, plein de plats à base de fruits de mer : "empanadas", soupe, etc... Sinon, vous aurez toujours le choix avec un quelconque morceau de poisson frit !
Le confort des bus "Salon Cama" : un siège d'avion "première classe" dans un bus, c'est vraiment le top pour voyager de nuit et profiter pleinement de ses journées. Seul souci, il y a un nombre limité de places dans le bus et il faut donc réserver à l'avance sous risque de ne voyager qu'en semi-cama (siège standard, c'est juste la distance entre les sièges qui est un peu plus grande). Voyager en bus de jour a aussi son charme : on peut jouer au bingo, manger et profiter du paysage !
Horcon
CE QUE NOUS N'AURIONS PAS DU FAIRE :
Aussitôt arrivé à San Pedro de Atacama, nous sommes allés en Bolivie (plus de 4.000 m) sans acclimatation. Ca s'est bien fini mais Anne-Marie a eu mal à la tête et des nausées pendant deux jours. Elle est allée mieux que lorsque nous sommes repassés sous les 3.500 m d'altitude ! Le mal de l'altitude peut se révéler très dangereux (voir même mortel : œdème pulmonaire) et ce n'est pas un maté de coca qui vous protégera (si ce n'est que ça vous fait boire et que ça aide un peu). Quant aux feuilles de coca, elles auraient un effet euphorisant qui masquerait les effets du mal de l'altitude sans le guérir .
Deux jours après notre excursion en Bolivie, nous repassions au dessus de 4.000 m et nous n'avons pas ressenti le moindre problème. Notre conseil : avant de grimper pour plusieurs jours au dessus de 3.500 m, passez y au moins une demi-journée et redescendez. Ce n'est qu'une petite acclimatation à l'altitude qui pourra vous aider, même si elle peut s'avérer insuffisante.
Bolivie : Sol de Mañana - 4.800 m (altitude du Mont Blanc)